Andante

Definition française : Adv. Selon un tempo modéré
Définition espagnole : Adj. Errant

lundi 25 octobre 2010

Desole!

Ca y est on a rattrappe notre retard, du coup vous avez plein de messages (passionants!) a lire en commencant "Loja et le PN de Podocarpus".

Bonne lecture!

Trek de 3 jours : vallee d’Akilpo et vallee d’Ishinca

Petite trouille de dernière minute : on nous apprend que la balade qu’on s’apprête à faire ne peut se faire avec des mules…or l’agence nous l’a vendu avec des mules…et on a déjà tout paye…et on n’a aucun reçu…Mais on se rassure vite le matin du départ lorsque notre guide nous explique que le muletier fera le tour de la vallee pendant que nous, nous passerons le col a plus de 5000m. Aucun souci donc et nous voila partis en compagnie de deux allemands, Tim et Mike, notre guide Julio et le muletier Armando. La bonne surprise, c’est qu’il fait grand beau…après deux jours de pluie, on n’y croyait pas ! On commence par un peu de culture, par la visite d’un site archéologique de la civilisation Chavin, pendant qu’Armando charge les mules. La première partie se passe dans une foret très particulière composée de Quenoale, une espèce d’arbre ne poussant qu’à partir de 3000m. Outre leurs formes biscornues et leur écorce orange qui se détache en fine feuille de papier, c’est une espèce protégée, largement menacée par les coupes et les incendies volontaires (si on brule la foret, ca fait de la fumée qui se transforme logiquement en nuage et donne de la pluie…les pratiques ancestrales ont encore court dans les campagnes). Apres un peu plus de 4 h de marche nous nous arrêtons dans une vaste prairie. C’est un peu plus tôt que prévu car la pluie commence à tomber. Evidemment une fois les tentes montées le soleil refait son apparition…Pas grave ca laisse l’après-midi a Guillaume pour explorer les environs et a Virginie de se reposer de son mal de ventre qui a commence des le matin. Le soir, pendant le très bon repas prépare par Armando et Julio, on a eu la chance d’observer un renard andin…vachement plus balèze que le notre !
Le lendemain on se lance pour la grosse journée. La première heure nous mène a un deuxième plateau (ou nous aurions du dormir la première nuit), puis c’est la montée a la lagune Akilpo. On souffle un peu (Virginie souffle un peu plus…) mais les paysages grandioses nous distraient suffisamment pour avaler les dénivèles sans broncher. Et arrives a la lagune on découvre un panorama somptueux de sommets enneiges , de glaciers immaculés qui dominent la lagune couleur menthe glaciale…Pause bien méritée avant de se lancer dans la dernière montée jusqu’au col. Guillaume en profite pour se faire chasser par des mouettes (des mouettes ici ??!!, n’importe quoi !). Allez, plus que 500m (de dénivèles), dans l’herbe, la rocaille et la neige ! Et enfin le col, à 5000m, est la… Et la vue aussi ! On domine la vallee d’Ishinca et on se retrouve environnes de montagnes toutes plus impressionnantes les unes que les autres. On profite un peu de cet instant, c’est pas tous les jours qu’on a une telle vue a une telle altitude ! Mais il va falloir redescendre. Un peu raide au début, dans la neige et la boue. Mais très rapidement on rejoint le campement, heureusement parce que Tim n’a pas très bien supporte l’altitude. Armando a déjà monte les tentes et mis l’eau à bouillir pour un bon petite infusion de feuilles de coca. Guillaume voit ses premières viscaches (une bestiole mi –lapin et mi-écureuil qui remplacent nos marmottes) et il est content (ca fait deux jours qu’il scrute les rocailles pour en voir)!
Le troisième et dernier jour on se contente d’une redescente de 4 heures dans la vallee en croisant les mêmes milieux qu’a la montée, dont on a du mal à se lasser. Armando n’aurait pas du dire a Guillaume qu’il y a des pumas, ce dernier ne quitte presque pas des yeux les falaises. Mais c’est bien Virginie qui aperçoit la première ce canard bizarre qui joue dans le torrent !
On se quitte une fois arrives chez Armando. Et on n’a qu’une seule envie : y retourner !
On recroisera le soir Tim et Mike autour d’une pizza et le lendemain Julio autour d’une excellente bière artisanale a base de feuilles de coca !
Maintenant on songe à l’organisation d’un trek de 7 jours du côte de l’Alpamayo, l’une des plus belles montagnes du monde, toujours dans la Cordillère Blanche.

Laguna Churup

C’est l’une des deux balades que presque tous les randonneurs font en arrivant à Huaraz, histoire de s’acclimater a ces altitudes un peu folles. La ville est à plus de 3000m et les sommets qui nous entourent culminent à plus de 6000m (prés d’une trentaine quand même !). D’ailleurs le Huascaran, plus haut sommet du Pérou avec ses 6768m, domine la ville de toute sa masse.
On part en collectivos jusqu'à Llupa ou l’on commence notre marche. A plus basse altitude ce serait une balade d’agrément mais la, on commence a 3600m sous les nuages et le souffle est vite court. Mais le sentier est joli, on sort rapidement des eucalyptus, on traverse des prairies pâturées puis on entre dans la montagne un peu plus sauvage. C’est fatigant mais ca se fait sans problèmes malgré la pluie qui commence (on vous l’avait dit que c’était la saison des pluies !). La récompense est au bout de la route : la lagune perchée a 4485m est magnifique, les sommets enneiges nous dominent et, fin du fin, le soleil se découvre au moment du repas…dix minutes de vraie bénédiction ! La redescente se fait rapidement, sous les grêlons et la pluie mais c’est pas grave, ca valait le coup ! Bon point : aucun souci avec l’altitude. On se lance donc pour le trek de 3 jours !

Huaraz et la Cordillère Blanche

Le Pérou est un grand pays et pour aller de Cajamarca a Huaraz, il nous faudra environ 18 heures de bus (fini les multitudes de collectivos !) avec un changement a Trujillo. Mais on commence à prendre le pli. Ces trajets ne nous font plus peur et les bus sont confortables, même en classe économique !
L’arrivée à Huaraz se fait au petit matin. On a le nez colle aux fenêtres des les premières lueurs pour voir les premières grosses montagnes péruviennes. Enfin elles sont la, toutes enneigées…cette région devrait nous plaire ! Petite journée d’atterrissage, on se renseigne sur les randonnées possibles et on s’organise doucement un petit programme : une balade d’acclimatation a la Lagune Churup, un trek de trois jours organises avec une agence locale et, si la météo et la motivation sont toujours avec nous, un trek de 7 jours a travers la cordillère blanche organise par nos propre moyens. La météo est vraiment le facteur limitant : on entre dans la saison des pluies et il risque d’y avoir plus de pluie que de ciel bleu…

Cajamarca, Cumbemayo et les Banos de l’Inca

Le voyage entre Leymemeba et Cajamarca mérite d’être mentionne. Une fois installes dans le bus on nous distribue gentiment des sachets plastiques, sans plus de précisions. C’est la que les interrogations commencent ! Mais des les premiers kilomètres, on comprend que la route va nous paraître longue et tumultueuse : 200 bornes de virages sur une petite route de montagnes cernée de falaises vertigineuses (type « Grands Goulets » mais sans asphalte et sans glissière de sécurité…). Heureusement que notre chauffeur ne se prenait pas pour Fangio. En tout cas nos sachets n’ont pas servis, contrairement à certains autres passagers. Arrives a une étape on a d’ailleurs pu admirer de longues traces post-digérées le long des fenêtres du bus…bon appétit !
Nous arrivons enfin a Cajamarca, ville historique s’il en est puisque c’est la que Atahualpa, le dernier Inca s’est fait capture par Pizarro. On visite donc le centre ville après avoir trouve un hôtel pas cher situe sur la place principale (Plazza de armas, elles s’appellent toutes comme ca ici). Cajamarca est également répute pour ses produits laitiers, mais autant leur Manjar Blanca (un « lait concentre sucre caramélise») est délicieux, autant leur fromage est décevant…pour le palais d’un français en tout cas ! On se motive pour une visite guidée au site de Cumbemayo pour le lendemain, c’est moins cher que d’y aller par nos propres moyens. Le soir on retrouve Sandrine, Mathieu et Fabrice qui reviennent de Chiclayos. Evidemment ils sont dans le même hôtel que nous, les routards se suivent…
Cumbemayo est un site qui conjugue intérêt archéologique et paysager. En effet on y trouve des pétroglyphes préhistoriques, un canal magnifique creuse dans la pierre est permettant d’amener l’eau des montagnes du cote de Cajamarca (donc cote Amazonien et Atlantique) alors que le cours naturel l’emmène vers le Pacifique. Construction monumentale de la civilisation Cajamarca. Tout cela est situe dans une « foret de pierre », des formations géologiques curieuses et très jolies. Bref une belle matinée entachée par le fait que c’était une visite guidée…avec une trentaine de vrais touristes, péruviens et espagnols, bien comme il faut, guides au son du mégaphone. Guillaume a cru devenir fou, ce qui a bien fait rigoler Virginie…mais le guide était quand même gentil et avec une vrai conscience environnementale, ce qui n’est pas si courant que ca dans ces pays.
L’après midi Virginie a traine Guillaume aux Banos del Inca. En soit c’est un site historique majeur puisque c’est la que se reposait Atahualpa après sa guerre fratricide, juste avant de se fait capturer par Pizarro. Mais aujourd’hui c’est surtout un site de loisirs pour les cajamarcais, qui viennent se prélasser dans le complexe thermal qui propose des piscines, des bains prives, des massages, etc.
Virginie a donc beaucoup de mérite à emmener Guillaume là-dedans. Ce dernier avouera (sous la torture) avoir passe un bon moment.

Leymebamba

Il faut bien dire adieu à Chachapoyas, mais nous décidons de finir comme il se doit notre tour de la culture du même nom en nous rendant à Leymebamba ou un musée reconnu devrait nous présenter les derniers pans de cette civilisation.
Une fois une petite « hospedaje » trouvée nous nous rendons à l’hôtel, on fait bien d’appeler une moto taxi parce que la distance annoncée de 2,5 km qu’on comptait faire à pieds se transforme en 5km…et le musée ferme dans moins de 2 heures ! Donc on y arrive et on découvre des objets manufactures vachement bien travailles, pleins d’infos et surtout une salle pleine de momies. Voir ces corps humains figes en position fœtale pour l’éternité donne des frissons a Virginie (et un peu a Guillaume aussi quand même). Evidemment les photos ont étés effacées par erreur (pour l’éternité elles aussi…) donc vous vous contenterez de nos paroles… Pour bien se les représenter, allez chercher dans votre bibliothèque « Tintin et les 7 boules de cristal », ben Rascar Capac est plutôt bien dessine.
Le soir on va au cinéma, enfin on va au centre culturel de la ville qui projette tous les quinze jours un film…et ce soir c’est Avatar ! Pour la 3D on repassera plus tard mais on passe une excellente soirée. C’est vrai que le film est toujours aussi sympa mais le plus intéressant vient ensuite : la salle est essentiellement occupe par des enfants, de la primaire au collège, et un adulte lance le débat entre le réalisme et la fiction du film. Très vite les gamins font le lien avec leur histoire et nous on apprend que y’a quelques mois un fait similaire a eu lieu dans la région, du cote de Bagua Grande. Une loi est récemment passée pour permettre de vendre les terres d’une commune à n’importe qui, dont des entreprises privées peu scrupuleuses qui peuvent exploiter les terres et exproprier les habitants. Faut préciser que la plupart des habitants sont propriétaires de leur maison mais pas du terrain qui appartient à la commune. Du coup des soulèvement ont eu lieu et des affrontements avec les forces de l’ordre ont fait de nombreuses victimes (les militaires avaient ordre de tirer sur les manifestants). Vus en aviez entendu parle vous ? Bravo les medias ! On peut être un peu soulage parce que la loi a finalement été retirée mais le gouvernement essaie encore de contourner les règles…

Demain on part pour Cajamarca, plus a l’ouest mais toujours dans la sierra.

Cascade de Gocta

On est bien dans cette petite ville de Chachapoyas alors on décidé de se faire une dernière balade dans le coin. Pourquoi ne pas visiter la troisième plus grande cascade au monde ? On part donc pour le petit village qui s’est organise depuis quelques années autour de cette merveille naturelle. Quand on pense qu’a cause d’une légende locale (une sirène qui fait disparaitre ceux qui s’approchent trop prés de la cascade) les villageois ne s’y rendaient jamais et qu’il a fallut attendre qu’un allemand la « découvre » officiellement, il y a une quinzaine d’années, pour que les touristes affluent. Nous voila donc, en compagnie d’une petite famille de touristes péruviens ainsi qu’un guide local, en train de nous approcher de la cataracte. La marche nous prend 2 bonnes heures. Guillaume est un peu énerve d’avoir été force de prendre un guide pour un chemin qui n’en exigeait pas du tout mais il se déride un peu a la vue de trois coq de roche qui chantent en pleine journée a proximité du chemin. Et puis la chute se dévoile, vraiment prés de nous. Elle est compose d’une première cascade de plus de 200metres puis une seconde de plus de 500m. Ce qui nous donne un total de 771m. A la fin de sa chute (qui dure environ 30 secondes, j’ai mesure !) une fine pluie s’écrase sur les rochers avant de poursuivre sa course dans un petit ruisseau où se baignent quelques gamins en excursion scolaire. Pour le déjeuner nous nous retrouvons tous les deux seuls à contempler la cascade, pour un tel site, c’est vraiment un privilège ! Le retour se fait à pieds jusque dans la vallée ou une petite session de stop nous ramène à la ville. Belle journée et pas cher!

Chachapoyas et le « Gran Villaya »

Premiers vrais pas dans cette ville qui s’avère rapidement très agréable et ou on découvre qu’il y a des milliards de choses à voir, aussi bien des sites archéologiques que des merveilles naturelles. Apres un petit tour des agences de tourisme ainsi qu’un précieux passage a “i Pérou”, l’Office de tourisme local (d’une compétence rare!), nous nous fixons rapidement sur une excursion organisée sur 4 jours pour voir les plus beaux sites de la région. Ca y est on est seduit, on n'est pas rancunier!
Pour le guide, on nous avait parle d’un professeur d’histoire parlant français alors inutile de vous dire notre étonnement en voyant débarquer un djeuns en jeans et lunettes de soleil. “Bonjour je suis Augusto, et je vais vous accompagner pour ces 4 prochains jours…”. Mais les apparences sont trompeuses et on a beaucoup apprécié la compétence et la gentillesse d’Augusto tout au long de notre excursion. Ce Gran Villaya est un tour qui passe par les sites les plus intéressants de la culture pré-inca Chachapoyas.
Premier site : « Los Pueblos de los Muertos », un sanctuaire perche dans la falaise, composes de petites « habitations » semi-circulaires où étaient disposées des momies. Comme le « mort » va continuer à vivre dans le prochain monde on lui donne tout ce qu’il faut : Jarre de grains, monnaies (Laissez tomber les pilleurs de tombe : ils ne payaient qu’en coquillages…) et même l’emplacement pour les cuys, des fois qu’il ait un coup de fringale ! ‘Sont fous ces Chachapoyas !
Bref le site est impressionnant surtout quand on passe d’une niche a l’autre en longeant le précipice…La remontée a la voiture est longue et pleine de transpiration. Mais on peut tout de même admirer au loin la cascade de Gocta, la troisième plus grand au monde avec ses 771 m, et puis quelques orchidées parsèment le chemin alors on ne boude pas notre plaisir d’être ici.
Deuxième site : « les sarcophages de Karajia ». Cette fois ce sont de magnifiques sarcophages plantes dans la falaise, complètements inaccessibles. Leur état de conservation est remarquable. Ils contiennent les momies de guerriers. On peut même admirer deux cranes disposes auprès d’eux : trophées des meilleurs combattants ! En regardant bien on aperçoit d’autres sarcophages plus loin dans la falaise, ce sont des chamans. Les deux castes ne sont jamais loin : les uns bénissant les autres qui a leur tour les protègent (j’me comprends). L’inaccessibilité n’est pas encore clairement expliquée, soit les auteurs des sarcophages ont détruits le chemin d’accès, soit ce sont les tremblements de terre, assez nombreux dans la région, qui s’en sont occupes. En tout cas ca ajoute beaucoup au charme mystérieux du site.
Troisième site : La vallée de Belen. Pas d’archéologie ici mais une vallée enchanteresse, voila le bon terme pour qualifier cette vallée verdoyante ou serpente une rivière, loin de tout, et ou les seuls habitants sont les vaches et les chevaux. Nous passerons la nuit dans un petit refuge, au calme. Evidemment le lendemain je me lève aux aurores, faut quand même que j’aille voir tous ces oiseaux qui semblent apprécier les lieux : vanneaux, pics aux mœurs terrestres, colibris, etc. De quoi s’en mettre plein les yeux !
Quatrième site : Les ruines de Pirkilla. Un des sites les plus impressionnants, principalement parce qu’il est cache au cœur de la forêt nuageuse et qu’il n’a pas encore été réellement fouilles. Du coup quand on entre dans l’une des ruine circulaires composant l’une des mille maisons du site, on sait que sous nos pieds se cachent probablement des momies intactes. On estime a environ 6000 habitants cette cite Chachapoyas, la plus importante pour cette civilisation. On quitte le site et on redescend à Congon, petit village réputé pour son café Bio, le meilleur du nord du pays. On sympathise rapidement avec les enfants du village à travers quelques dessins sur nos carnets, puis une bonne partie de foot dans la rue. On dort dans une maison ou on aperçoit pour la première fois une cuisine dans laquelle se baladent plein de jolis cochons d’Inde prêt à cuire ! Miam !
Entracte : Aujourd’hui c’est matinée à dos de mulet. Heureusement parce que ca monte ! Mais les bêtes sont aussi têtues que le dicton et on serait allés plus vite à pieds. Et puis c’est pas très agréable de taper ces pauv’ bêtes pour les faire avancer…Mais les paysages sont de toutes beautés, nous traversons les cultures de banane et de café puis une nouvelle fois la foret nuageuse et nous arrivons dans le páramo (prairie andine d’altitude pour ceux qui ne suivent pas). Ensuite nous descendons jusqu'à un petit village accompagnes de « Perdido», un petit pékinois sortis d’on ne sait ou que Virginie a baptise ainsi. Celui-ci nous quittera arrives au village, effraye par les aboiements des autres chiens. Il sera probablement dévoré par un gros chien errant (ca c’est la fin de Guillaume) ou adopte par un enfant heureux de trouver un joli chien tout câlin (ca c’est la fin de Virginie). Arrive à l’hôtel du village, on trouve les portes closes. Apres 2h d’attente, Augusto va chercher le gérant qui est en train de danser a la fête du village…et qui semble-t-il n’avait pas trop envie de rentrer…On a donc passe la moitie de l’après midi à se regarder un dvd des tubes « rock » des années 80 (Giselle, t’aurait adore !) grâce a notre précieux guide qui a réussit à ouvrir la salle principale de l’établissement.

Cinquième et dernier site : La forteresse de Kuelap. C’est le plus connu des vestiges de la civilisation Chachapoyas. Faut dire qu’elle en impose avec ses murs immenses composes de grosses pierres. Une quantité de matériaux trois fois plus importante que la pyramide de Kheops… La visite est passionnante, on retrouve les mêmes habitations circulaire qu’à Pirkilla mais dans un meilleur état de conservation. Ici, il y avait environ 3000 habitants. Mais la forteresse monumentale n’a pas réussi à les préserver de l’invasion des incas. Faut dire qu’il suffisait de leur couper l’arrivée de l’eau pour les faire sortir…sont pas si malins que ca ces Chachapoyas !
C’est sur cette visite que s’est achève ce super périple, pas donne par rapport à notre budget habituel mais qui valait vraiment le coup !
On en a profite pour faire la connaissance avec Mathieu, Sandrine, Fabrice et Myriam, des touristes français sympathique avec qui on partage quelques verres de liqueur de Maracuya, pas mauvaise du tout !

Le passage de la frontiere

Nous sommes à Vilcabamba, réputé pour la longévité de ses habitants et en même temps peu recommandée par le ministère de l’intérieur français pour ses braquages à main arme…
Nous n’y passons que la soirée, entre bars et restaurant jusqu’au départ de notre bus. Celui nous conduit jusqu'à Zumba. Il est 4h du mat’ et notre prochain transport décolle de la gare routière a 8h…Nous voila donc a même le sol, en pleine nuit dans une petite ville loin de tout a nous endormir en attendant l’ouverture du petit bouiboui ou nous pourrons nous restaurer. Ca fait peur comme ca mais finalement y’a de l’activité très tôt et on ne s’est pas sentis en insécurité.
8 h, enfin, on part pour la frontière de Balsa que nous atteignons après un trajet chaotique à bord d’une camionnette collective qui fait le trajet quotidiennement. Et c’est l’arrivée au Far West. C’est vraiment l’impression que nous donne nos premiers pas au Pérou. On se fait trimballer de la douane, située dans un premier bungalow à la police, située dans un deuxième bungalow, qui vérifie nos passeports une seconde fois. A cela ajoutons la chaleur qu’on n’avait pas connue en Equateur et l’incompréhension quant aux modes de transports. C’est le plus gros changement perceptible entre les deux pays. Autant en Equateur il y a des bus pour toutes les destinations autant au Pérou cela passe essentiellement part des petits “collectivos” prives qui ne démarrent que quand ils sont remplis a ras bord de marchandise et de passagers. Du coup après un premier petit trajet jusqu’au premier village (qui nous permet d’admirer le pilotage type Rallye Dakar sur les pistes poussiéreuses) nous voila dans une voiture break qui se remplit doucement. Trois personnes à l’avant, 5 personnes à l’arrière (dont un nourrisson) et un gamin et une poule dans le coffre. C’est parti pour deux heures serres comme des sardines sur la piste jusqu’a San Ignacio, la première vraie ville, pas spécialement charmante. On se rend directement au départ des collectivos vers la prochaine ville (y’a pas de gare routière ici). Cette fois c’est un combis qui prend donc encore plus de personnes et qui n’est absolument pas fait pour mettre des jambes d’un français d’1m75…Deux autres heures a observer mes jambes se gangrener doucement…puis il faut chercher un transport pour nous emmener a la prochaine ville, Jaén. C’est pas facile de comprendre comment fonctionnent ces collectivos et surtout c’est pas facile de savoir si on se fait pigeonner comme les bons gros touristes que nous sommes… heureusement on s’en sort plutôt bien et on trouve le transport jusqu’a Bagua Grande puis un dernier qui nous conduira a Chachapoyas a la nuit tombée. On trouve un hôtel et on s’écroule, un petit peu crevé par ce périple. Virginie se rend même compte qu’elle a des ampoules aux fesses ! On doit l’avouer le Pérou ne nous a pas encore franchement séduit !

Loja et le PN de Podocarpus

Bonjour tout le monde!
Ca fait un petit moment qu’on n’a pas donne de nouvelles, mais faut dire qu’on n’a pas une minute a nous…tu parles d’un voyage “andante”!
Bref apres Cuenca nous sommes partis vers Loja, charmante ville réputé pour sa propreté, une vraie petite Cuenca. On a passe notre temps à chercher un nouvel appareil photo (dont vous pouvez désormais admirer la qualité) et organiser une petite rando dans le Parque Nacional de Podocarpus. Avant de quitter la ville, nous avons quand même pris le temps d’aller au restaurant le plus réputé de la ville pour sa spécialité : le cuy. Comment vous décrire ce plat ?...Vous voyez ce mignon petit cochon d’Inde dans la cage de vos enfants qui vous attendrit de ses petits couinements trop mignons ? Eh ben c’est le même mais rôti accompagne de pomme de terres frites. Le pire c’est que c’est vraiment bon, un petit goût qu’on ne retrouve dans aucune autre viande.
PN de Podocarpus.
Nous voila arrives au poste de contrôle ou nous nous acquittons d’un droit d’entrée et ou le garde nous dit qu’on peut faire la balade jusqu’a la lagune que nous croyions inaccessible sans guide. Cool, on va tâcher d’y aller, en trois journée de marche ca devrait le faire!
On commence la longue montée pour aller jusqu’au refuge du Parc mais coup de chance une voiture passe et notre pouce tendu a fonctionne : ca nous évite de marcher 8 km sur la route!
Arrive au refuge on entame notre rando, d’abord en visitant les petits sentiers aménagés dans la foret nuageuse…toujours spectaculaire. Puis on part sur le sentier plus complique de 5 km, environ une heure avant la nuit afin de chercher un endroit de bivouac. La nuit tombant et le bivouac n’apparaissant pas, on plante la tente sur le chemin…en compagnie d’un couple d’allemands qui en sont réduits au même choix. Le soir pendant qu’on mange au milieu du páramo, on entend plein de bestiole fureter dans les buissons…et on arrive à observer un agouti! Ca aurait pu être un puma ou un ours a lunette ou un tapir des montagnes, mais on se contente de peu, faut pas être difficile…
On s’endort après avoir admiré un superbe coucher de soleil, et après un dernier affut, on sait jamais!
Le lendemain, après un petit affut matinal (on ne se refait pas!) on part sur les crêtes mais c’est une vraie purée de poix qui s’abat sur nous et arrives a l’embranchement pour la lagune on décide de ne pas partir vers on ne sait trop ou…Donc nous redescendons dans la forêt, admirons les fleurs et les oiseaux puis redescendons jusque dans la vallée. Listo! A partir de maintenant c’est objectif Pérou et la frontière de Balsas!

vendredi 15 octobre 2010

Des nouveautes pour le blog

Salut,

Un message pour remercier Nicolas, le frere de Guillaume qui a modernise notre blog. Premiere nouveaute, il semblerait que tout le monde peut faire des commentaires maintenant. Finit l'elitisme de gmail, vous pouvez tous vous lacher. Deuxieme nouveaute, il a mis en place googleMap, ce qui vous permettra de nous localiser.

Pour les petites nouvelles, on est au Perou depuis une semaine ! On a deja fait plein de choses ainsi qu'une excursion de 4 jours a la decouverte de sites pre-Incas et des paysages andins. Nous vous en dirons plus prochainement.

jeudi 7 octobre 2010

Cuenca

Apres Riobamba nous avons visite Cuenca, la troisieme plus grande ville d'Equateur et surtout la plus propre! Cuenca est reputee comme etant le centre culturel du Pays. Innombrables facades coloniales et des eglises a tous les coins de rue. Nous avons enfin apprecie de se balader dans une grande ville Equatorienne (ca a même plu a Guillaume)! On a visite le gros musee de la ville, qui compte une partie ethnographique sur les differents peuples du pays. Ca a confirme qu'il nous reste encore beaucoup de choses a decouvrir, mais nous nous rapprochons du Perou, ce sera pour un prochain voyage!
Le point negatif : notre appareil photo est reste dans notre chambre d'hôtel et semble avoir disparu d'apres les proprietaires...on n'en dira pas plus! Du coup tous les cliches de Riobamba, dont le PN de Sangay, et de Cuenca sont definitivement perdus, il nous reste les souvenirs.
Le point possitif, on a achete un nouvel appareil a Loja, derniere ville du pays que nous avons visite, mais ceci est une autre histoire...a suivre!

Riobamba et le Parque Nacional de Sangay

De Riobamba nous voulions faire une belle excursion de 3 jours ou plus dans la PN de Sangay. Nous avions toutes les informations indispensables pour le faire (enfin c'est ce qu'on croyait!). Arrives a l'Hacienda Releche, point de depart de notre excursion, le responsable de l'auberge nous explique que pour manger dans les refuges, il fallait avoir reserve a l'avance et qu'il n'y a pas de petit commerce pour acheter de la nourriture... Du coup, on a organise une sortie pour la journee du lendemain a cheval, jusqu'a la Laguna Amarilla, au pied du volcan El Altar qui culmine a plus de 5300 m d'altitude. C'etait une premiere pour nous deux, 5 heures de cheval dans les pattes (enfin le cheval c'etait les pattes et nous c'etait les cuisses et le dos...). Premier galop dans le paramo (prairie andine d'altitude). C'etait trop la classe! On a fini la balade a pied pour acceder a la lagune. C'est fatiguant de marcher a plus de 4 000 m d'altitude, mais quel plaisir de decouvrir la lagune dominee par les 9 pics de El Altar... La flore etait superbe et marcher sous des arbres a 4000m, un peu magique... Par contre vous n'aurez que peu d'image de la balade, on a perdu (vole?) notre appareil photo compact a Cuenca, la ville qui a suivi.

vendredi 1 octobre 2010

Situation d'urgence en Equateur!

Ne vous inquietez pas...tout va bien ici ! Nous venons de prendre
connaissance de la situation en Equateur (tentative de coup d'Etat
contre le president par des policiers qui n'acceptent pas les reformes
gouvernementales, concernant les primes d'anciennetees). Les deux points
chauds sont Quito et Guyayaquil. Nous sommes plus au sud, a Riobamba
et descendons en direction du Perou, restant loin des grands centres.
Nous suivons l'actualite.

Viva la revolucion !!! :-)