Andante

Definition française : Adv. Selon un tempo modéré
Définition espagnole : Adj. Errant

mercredi 26 janvier 2011

Photos

Les nouvelles photos sont arrivees!

Nous on est a l'extreme sud de Chiloë et on continue a descendre : ce soir on prend un bateau pour Puerto Chacabuco...petite croisiere de 30 heures avec les locaux en perspective!

lundi 24 janvier 2011

Parque Nacional Huerquehue

On decide de continuer en stop, le coùt des transports fait quotidiennement mal a notre portefeuille. Sandrine et Mathieu nous ont bien motives avec leurs experiences postives! Effectivement la dame qui nous emmenera a Temuco s'averera tres gentille et interessante. En plus elle nous donne les coordonnees de son beauf, entomologiste a la Fac d'Osorno (Alberto). Temuco sera juste une ville etape pour se rendre au Parc National Huerquehue via Pucon (le centre touristique du coin).

On arrive a l'entree du Parc vers 14h...le refuge est a 6h de marche et le soleil se couche vers 22h : nickel, on peut partir! Apres une bonne grimpette a travers la foret, nous arriverons dans la zone des lagunes et des Araucarias (cf les photos pour la description de cet arbre tres particulier). On croisera les gardes du Parc qui nous presseront un peu, et finalement on ne mettra que 4 heures, malgre une pause pour l'observation du Pic de Magellan. Le lendemain, on laissera notre tente au camping et legers d'un petit sac nous partons en direction des thermes du Rio Blanco. Encore des belles forêts d'araucarias (on etait surtout venus ici pour ca!) et des bambous qui peuplent le sous-bois. A Rio Blanco on trouvera une petit auberge oú on mangera un delicieux pain fait maison et une petite biere pour se rafraîchir un peu. On se pressera pour le retour, les nuages se faisant de plus en plus menacant. On ne manquera pas de s'egarer un peu (au moins une fois par balade, c'est le minimum!). Arrives a la tente les premieres gouttes ne seront qu'un prelude a une semaine de merde qui nous attendra. Soiree a faire du feux pour le rechaud sous la flotte, une nuit de deluge et une matinee de retour toute aussi humide. On fera du stop pour le retour et, faaaatigues par la pluie, on se posera a Villarica pour la nuit. Ce sera un petit monsieur qui nous logera dans sa maison. On partagera le repas avec lui en ecoutant son histoire, la soixantaine, veuf et paraissant bien seul...Le lendemain on se prepare a une journee de stop pour rejoindre Osorno oú Alberto nous attend.

Parque Nacional de la Laguna Laja

Partis de nuit de Santiago, nous sommes arrives a Los Angeles tres tres tôt. Oui oui, Los Angeles, mais ca se prononce differement! On a trouve une petite pension tres accueillante (rue Mendoza apres l'eglise evangelique, pour ceux que ca interesse !). Petite journee dans la ville, le temps de deguster nos premiers coquillages et nos premiers fruits de saison (cerises, abricots, pêches, brugnons, melons...miam!) et d'organiser une rando au Parc National de la Laguna Laja. Comme souvent on a eu l'idee d'apres le Livre de Sandrine Payan!
Le lendemain on prend le bus pour se rendre a Abanuco, porte d'entree du Parc. Il restera 10 kilometres de routes non-asphaltee qu'on commence a pied et qu'on finit en voiture : vive le stop! Ce sont des militaires qui nous ont recuperes. Du coup on entre dans le parc sans payer et on se retrouve au niveau de la station de ski, sise au pied du volcan Antuco, majestueux cône qui domine les environs. Notre projet est d'en faire le tour, mais comme on est plus haut que le depart de la rando normale, on decide de le faire dans l'autre sens. La premiere partie se fait sur une piste qui nous offre de belles vues sur la vaste Laguna Laja sur notre gauche et le volcan Antuco sur notre droite. Le paysage est constitue d'un champ de lave de la derniere eruption du volcan (y'a environ 200 ans) et de pierres tombales...On apprendra qu'un stupide exercice militaire a couté la vie à une quarantaine de jeunes soldats (mort d'hypotermie parce que leur chef les avaient envoyee dans la tempête en t-shirt...). Une vingtaine de bornes sur cette route, et le vent qui se renforcera a nous rendre fous, que du plaisir! Pour parachever le tout, en arrivant dans la zone de camping un peu abritee, ce sont les taons qui prennent le relais. Virginie devient folle et finit par preferer le vent. Heureusement que le froid de la soiree ralentira leur activite...mais dur dur cette journee!

Au reveil, on se sent recompense de nos efforts devant le volcan Antuco illumine par le soleil matinal...muy hermoso! On repart a la recherche du Sendero de Chile...absolument inexistant pour defaut de balisage! On se perd une bonne heure a le chercher en vain, traverser des ruisseaux extremement froid, toujours poursuivis par les taons...Finalement on suivra des traces (humaines!) qui nous conduiront jusqu'au col oú, enfin, nous nous debarrasserons de la petite trentaine de taons qui nous suivait... Vue imprenable sur le volcan et la Sierra Veluda, une Meije locale. Champ de lave et volcan d'une part et massif enneige "classique" d'autre part, une premiere pour nous! On redescendra jusqu'a une aire pour la tente avec une vue sur la "montagne aux cent cascades" (c'est nous qui l'avons nommee ainsi, tres tres impressionante).

Derniere journee, relativement courte puisqu'il s'agit seulement de redescendre. Mais encore de superbes paysages qui n'arrêteront pas de changer : champ de lave, montagnes enneigees, premieres forêts de hêtres austraux (Coïgue) et de Cypres du Chili. Des arbres gigantesques qui nous font grosse impression. Comme de bons citoyens, nous repasserons au poste de contrôle pour nous acquiter de nos droits d'entree. Pour le retour on fera du stop et en deux voitures et un bus nous voila rentres a Los Angeles.

De San Pedro de Atacama a Santiago

Oulala, on est en retard! Tachons de nous souvenir de touuut ce qu'on a fait depuis quasi un mois...

Apres avoir fete le passage vers la nouvelle annee avec nos amis francais et suisse, nous avon passe le premier de l'an au bord d'une petite lagune sur-salee...du genre comme Obelix dans la mer Morte : on flottait comme les filles de la natation synchronisee, sans efforts, trop facile!
C'etait notre derniere sortie en velo, le lendemain on se separait avec tristesse de nos deux bolides qui nous auront accompagnes a travers tout l'altiplano. Simple pietons, nous devons reprendre le bus pour traverser le Chili.

Premiere etape, La Serena. Belle ville agreable, avec de jolies places ombragees ; et surtout le point de depart pour la visite de deux endroits. D'abord une soiree dediee a l'observation des etoiles dans un observatoire. On a appris a reconnaitres plein de constellation, etoiles et nebuleuses propre a cet hemisphere, et surtout a admirer au telescope des etoiles doubles, des amas, des nebuleuses...bref une super soiree!
Le lendemain matin, apres 5 heures de sommeil, nous nous sommes rendu a Punta de Chorro, petit village de bord de côte, pratiquement pas touristique. Sur la route on a pu admirer nos premiers Guanacos...un peu comme des vigognes mais en plus baleze. Camping au bord de la plage, loutres de mer, manchots dans l'eau, plein de piafs, balade au bord de l'eau...week end plutôt agreable!

Deuxieme etape : Valparaiso. Cette ville est a Marseille ce que Santiago est a Paris, en tout cas c'est ce qui se dit. Mais ca ne restera qu'une visite eclair. En effet nous sommes arrives au petit matin apres une nuit de bus, on a cherche pendant deux heures une petite pension pas chere...mais ca n'existe pas ici! Lasses, et puis finalement on a fait le tour du centre de la ville, on decide de continuer jusqu'a Santiago. Dommage, la ville avait l'air sympa..pour une fois que Guillaume trouvait une ville jolie...Tant pis!
Deuxieme etape (bis) : Santiago du Chili! Deux jours de balade citadine, decouverte de musees, quartier bohême, places, magasins (Virginie n'y trouvera pas de petite jupe). On a bien apprecie (Même si Guillaume etait plus epuise a la fin d'une journee en ville qu'apres une rando de 10 jours dans la cordillere...).

vendredi 7 janvier 2011

...et l'aventure sud Lipezienne

C'est parti sur les routes a fonds les ballons avec notre super 4x4! On traverse le salar de Chinguna (un truc comme ca) et on arrive rapidement en vue du volcan Ollague. 5960m sur la balance et une jolie fumerolle qui montre que ca bouillonne la-dessous! Tres joli mirador pour contempler tout ca...on en profite parce que tres rapidement le coin est envahi par plein d'autres vilains touristes..comme nous (argh, nous ne sommes que de vulgaires touristes! Fini l'epoque des cyclistes aventuriers!) Guillaume s'extasie devant un coussin de Llarettas (attendez les photos!). On reprend la piste en direction de 4 lagunes, toutes plus belles les unes que les autres, avec des couleurs differentes...et plein de piafs, dont des flamants dans tous les sens. Trois especes differentes et c'est pas les mémes qu'en Camargue! On ne se lasse pas un instant de ces paysages de cartes postales : volcans, deserts divers et varies, lagunes, flamants, vigognes, renards...magique! On passe par l'incontournable "arbre de pierre", une formation geologique (resurgence de lave erodee bizarrement). On traverse egalement le desert de Siloli, oú on se dit que ca aurait vraiment ete difficile avec nos velos ! Sable, montees lonnnngues, pierres, routes bosselees et ventee. Pire que le col des Tempete au Ventoux! On termine en beaute avec la Laguna Colorada, rouge et blanche, pleine de flamants (encore?!)...Paysages incroyables. Mais tout ca n'est finalement qu'une sortie d'agence de tourisme classique, dommage qu'il n'y ait pas la magie de la decouverte...en velo! Le soir Guillaume tente un affut pour observer le chat des Andes, un felin mythique (l'un des plus rare du moonnnnde!)...mais non...Tant pis! Faut rentrer, il fait nuit et tres tres froid (on est quand meme a plus de 4500m!).

Le lendemain, 31 janvier, on se leve a 4h30 du mat'...dur! Apres une petite heure de 4x4, on se retrouve devant des geysers. La premiere fois qu'on voit ca, c'est tres impressionnant : la Terre est vivante! On se balade autour de fumerolles, de trous qui bloblottent et qui sentent l'oeuf pourri, trop genial! Avec le leve de soleil on a l'impression d'assister au premier matin du monde, magique! Mais malgre les fumees chaudes qui s'en degagent, on est a 4900m et il fait tres tres froid et la voiture vient nous recuperer pour nous amener a...des sources thermales! Apres un bon p'tit dej, on se risque a se depoiler (non, on a garde les sous-vetements!) et a s'immerger dans cette piscine naturelle d'eau chaude. 2°C dehors et 40°C dedans...Trop bon! On regarde notre peau se fletrir pendant plus d'une demi heure! Mais faut bien en ressortir, c'est qu'on n'est pas d'ici nous! La suite du periple nous fait traverser le desert de Dali (desert de sable multicolore avec des blocs rocheux disposes au hasard) pour arriver finalement a la Laguna Verde dominee par le volcan Licancabur (On aurait bien aime le gravir pour le premier de l'an, mais non...). Paysage magnifique pour une enieme fois, encore une carte postale! Mais elle se reduit cette jolie lagune et Sandro, notre chauffeur, pense qu'elle n'en a plus que pour quelques annees avant de s'assecher completement...putain de rechauffement climatique!
Nous disons adieux a nos compagnons de route et a Sandro qui nous depose a la frontiere Chilienne. Nous redisons bonjour a nos velos et passons la frontiere sans problemes. Une montee de 7 km nous attend avant de profiter d'une descente de 40km sur une jolie route aspahaltee!!!
Apres une 15aines de bornes de descente Virginie freine brusquement : "t'as vu y'a un Tinamou (grosse poule locale) qui a traverse la route?! Si le truc qui ressemble a une autruche!". Guillaume saute de son velo et part a la chasse de la grosse bete. Bon sang, c'est un nandou! C'est pratiquement comme une autruche, a peine plus petit. Vraiment impressionnante la bestiole...est vachement plus rapide que Guillaume! Pas grave, on peut le contempler d'assez pres...genial!
Allez on repart pour les derniers kilometres en direction de San Pedro de Atacama, premiere ville chilienne. A la douane on se renseigne pour vendre nos velos : c'est le douanier qui nous propose de les acheter! Trop facile! On lui revendra la moitie du prix d'achat...et vu comme il est content, on s'est fait avoir!

Le soir on retrouve Mathieu et Sandrine, nos deux amis voyageurs, ainsi qu'Eric, un cycliste suisse, avec qui on partagera un repas simple au resto, ainsi que deux petites bouteilles de vin chilien pas mauvaises et une glace! Petite sortie dans la ville a minuit pour decouvrir comment on fete la nouvelle annee au Chili : ils brulent un mannequin de paille, font peter des petards, dansent et boivent dans les rues, bonne ambiance! On se couchera a 2 heures du mat', creves par le reveil matinal!

Bonne annee!

dimanche 2 janvier 2011

L'aventure Salarienne...

De La Paz, jour de depart pour l'aventure salarienne, on recupere nos sacoches pour velo faites mains, merci a Padro (calle Sagarnaga N.391) un genie qui vous fabrique tout type de sac.

Depart en bus pour Salinas de Garci Mendoza, avec une etape a Orruro (marche de noel, immense avec que des jouets pour les gamins). Info voyageurs, le bus pour Salinas demander la compagnie de bus CABRERA. Depart a 8h30 ou 19h30, selon les jours (mieux vaut y venir tôt le matin pour être sûr d'avoir de la place !). Reprenons, nous arrivons a Salinas en fin de journee, apres avoir vu nos premieres vigognes et un cratere de meteorite impresionnant. On passe la nuit a Salinas et on demarre le lendemain matin avec nos jolies sacoches remplies a ras-bord de bazard : mais comment avions nous fait autour du Lac Titicaca ???

Le chemin commence avec un festival de vigognes et de chemins boueux, mais quasi plat. Nous passerons la journee a contourner le volcan Tunupa (5 430 m). On arrivera a Coquesa en milieu d'aprem, premiere etape avant la traversee du Salar. Sur le chemin on rencontrera un site pre-inca a peine fouille, avec plein de tessons de ceramique au sol.

Le village de Coquesa nous parait totalement vide de sa population ; la seule activite se concentre autour du petit hotel touristique, situe a l'entree du salar. Impatient, on s'essaye sur le Salar et disons bonjour a nos premiers flamants. Depuis deux jours, les orages nocturnes humidifient de plus en plus le salar et nous inquietent.

Le lendemain, on se prend une journee pour balader sur le volcan, jusqu'a son mirador. Nous voila arrive a 4 800 m d'altitude. La vue sur le cratere du volcan est splendide avec ses couleurs surprenantes (du jaune au rouge en passant par pleins de variantes), et celle sur le salar nous impressionne par son immensite. La vue nous confirme que la presence de grandes flaques d'eau risque de nous posser quelque petits problemes. Mais ce n'est pas ca qui nous arretera et le lendemain nous enfourchons nos bolides en direction de Isla IncaHuasi. Aujourd'hui c'est le 24 decembre 2010 et nous comptons reveillonner sur cette petite île au milieu du Salar.
Le chemin est plat et tres agreable et nous suivons la piste de 4x4 qui l'ont bien damme. La piste ressemble tantot a une allee de marbre et tantot a une patinoire. Le salar est compose de miliers de polygones de sel qui changeront de couleurs au fil de la matinee...c'est magique! On glissera sans trop probleme jusqu'a notre île en 3-4 heures, le temps de faire des miliers de photos. Petite biere et casse-croute et visite de l'ile avec ses cactus geants et ses recifs coraliens fosilises. Vers 17 h on a une pensee un poil nostalgique pour nos familles qui reveillonnent loin de nous et surtout qui vont s'empifrer de pleins de bonnes choses...on en salive a distance ! On se contentera d'un petit repas au petit resto de l'ile (qui fermera ses portes a 20h), d'un coucher de soleil merveilleux sur le salar et d'une nuit tres ventee sous la tente. Quelques parties d'echec et dodo, pour le reveillon le plus sage de notre vie, mais de loin le plus original et passionnant !

Quatrieme jour, le temps de se renseigner sur la direction a prendre, aupres des nombreux 4x4 arrives tres tôt sur l'île, et nous voila partis pour la deuxieme et derniere journee a travaers le salar. Evidemment on a choisi le chemin peu touristique, de fait apres une bonne vingtaine de kilometres nous perdons la piste noyee sous l'eau. Et oui !!! On decide de couper a travers le salar en direction de la "côte"...mais que c'est loin, salete de mirage ! La route est de pire en pire et nous pousserons les velos a travers des croutes de sel de plus en plus hautes. Guillaume ne trouvera rien de mieux que de crever ! Quelle bonne idee : perdu au milieu du salar, sous le soleil de 12h, monsieur decide de crever ! Apres reparation du velo, nous decidons de rebrousser chemin en direction de l'île, puis nous retombons sur une route...un peu fous nous decidons de poursuivre (on n'aime pas revenir en arriere !)...et d'assumer nos choix ! Le salar est sous l'eau. Cela ne nous empeche pas de rouler, mais ca nous recouvre de sel, nous et nos velo (mais que c'est beau !)! A la sortie du salar, vingt kilometres plus tard, le chemin se transforme en un melange de boue et de sel qui finissent de nous pourrir ! Arrives sur la terre ferme, un peu content malgres tout, nous decouvrons notre premier panneau "museo" et "Aguaquiza", qu'est-ce que ce patelin qui ne figure pas sur nos cartes ? ou sommes-nous ? Pas d'indication de kilometres, on continue sur un chemin catastrophique : plein de bosses et de sable...et la pedale de Virginie qui tente de se faire la malle pour la enieme fois !. Toutes ces aventures inspirent Guillaume qui commencera a composer une chanson sur l'air de "Bob Morane" d'Indochine (si vous arrivez a lire l'integralite de ce post, vous aurez la chanson a la fin !). On arrivera finalement epuises a Aguaquiza. Premieres impressions : encore un village desertique esperons qu'il y ait au moins a petit commerce ou se ravitailler. Le premier villageois rencontre nous indiquera un hôtel. Et quelle bonne surprise : les gens sont adorables ici et le gerant de l'hôtel egalement. Ayant pitie de nous, il nous offre son tuyau d'arrosage pour laver nos velos et nous apportera une bassine pour rincer nos vêtements.

Le cinquieme jour, on decide de se reposer une journee dans ce charmant village, attires par les attractions locales. On visitera une grotte incroyable : des drapperies de calcaires, loin de toutes les stalactites connues, avec sa voute en corail on a l'impression que ce sont des algues qui se sont fossilises. D'ailleurs aucunes etudes serieuses n'ont ete realisees pour en connaitre l'origine! En tout cas c'est ce que nous a dit le decouvreur de cette grotte (en 2003 !). On continuera la visite par une grotte rituelle et cimetiere pillee de ses momies depuis que le tourisme est arrive dans la region. Nous finirons par la visite du musee du village rempli de fleches taillees et de poteries, une vraie richesse pour ce petit village. En fin d'aprem, alors que Virginie farniente et se renseigne sur le Chili, Guillaume va observer les vigognes et trouve ses premiers fragments de fleches taillees : Wouhou !

Le sixieme jour, il faut remonter sur la selle des velos parce qu'on est perdu et qu'on n'est pas d'ici (on arrete pas de la dire en ce moment!). Il faudra contourner le volcan qui nous fait barriere, longer le salar sur sa partie sud et atteindre le village de "Colcha K". La route est sympa et les vigognes l'egaient bien, mais la route est merdique et les bosses et le sable l'empirent bien. D'ailleurs, Virginie finira les 10 kilometres avant le village avec un guidon bloque. Nos deux heros qui sont toujours aussi chanceux arrivent a Colcha K pour la semaine de competition sportive : plus de place dans les auberges, l'aubergiste du village d'apres (6km plus loin) et le village d'apres n'a mëme pas d'auberge "Santiago de Chuvica" (6km et une montagne plus loin : Virginie a cru faire pour la troisieme fois la montee du Ventoux et Guillaume a pete son levier de vitesse et une de ses sacoches de velos. Autant dire qu'on etait creve). Finalement une gentille dame nous a propose l'hospitalite et ca nous a redonne la patate. Une journee bien remplie et surement la plus longue.

La septieme et derniere journee de velo. Rapide d'ailleurs, on etait quasi arrive a San Juan. Apres deux heures de velo, grand max on arrive dans la ville etape de nombreuses agences qui proposent des tours sur le salar et le sud Lipez (jusqu'a la frontiere avec le Chili). Le village est fantome : tout le monde est a Colcha K ! Pour l'auberge pas de probleme, mais le seul resto prepare a manger pour les sportifs de Colcha K et nous on mangera des crakers et des boites de thon (le boulanger aussi est a la compet'). On degote rapidement une agence pour nous recuperer avec nos velos jusqu'a la frontiere, mais pas de chance la hausse importante du carburant a fait augmenter les prix (+70% pour l'essence et +80% pour le gasoil). Notre budget est tres serre et nous obligera a renoncer a l'ascension du volcan Licancabur, dommage...

Le huitieme jour, on se paye une journee de repos et d'attente, jusqu'a l'arrivee le soir de notre chauffeur avec 4*4. On a quand meme joue aux des avec les enfants du village, genre de petit moment sympa, dont on se souviendra plus tard. Honte sur nous, ne vous inquietez pas on s'est flagelle. Double honte sur nous, a ne manger que des crakers et du thon, on s'autera sur la bouffe comme des morts de faim sous les yeux rigolards de nos futurs compagnons de voyage (deux irlandais et deux boliviens).

La suite dans le prochain post.


P. S : comme promis, la chanson du voyage (sur l'air de "Bob Morane" d'Indochine)

"Vivi Gut n'ont jamais de doutes, y foncent tetes baissees et reflechissent apres!
Plus de rando, ils achetent des velos : ca fait mal au dos mais c'est rigolo !

A chaque balade, ils s'perdent c'est lamentable. C'est la der' promis...et c'est reparti!

Route de merde et velo de merde et en plus nos deux heros se perdent,
C'etait sans compter l'hospitalite de la gentille dame qui les a sauve!

Route bosselee et toute ensablee, guidon bloque et sacoche trouee,
Tout est oublie devant les vigognes, les volcans colores et les fleches taillees!"