Andante
Définition espagnole : Adj. Errant
mercredi 16 mars 2011
Des nouvelles...
Hasta prunto!
samedi 5 mars 2011
Torres del Paine
Les Torres, qui ont données leur nom au massif sont du même genre et de même origine que le Fitz Roy : trois immenses flêches de granit qui pointent vers le ciel. On n'a pas eu trop de chance puisque le matin où on a voulu faire le lever de soleil, il pleuvait... Mais le soir précédent on a eu droit à un beau spectacle avec le condor qui survolait le paysage...merci au syndicat d'initiative qui place toujours les condors aux bons endroits!
Après une belle montée, on débouche sur un col au panorama extraordinaire : chaîne de montagnes enneigées au loin et l'immense glacier Grey que l'on surplombe et qui recouvre toute la vallée.
C'est fou ces fleuves de glace qui semblent couler mais qui sont en même temps immobile. On n'est vraiment pas dans la même echelle de temps. Le plus impressionnant c'est peut être de savoir que ce glacier provient du Campo Hielo Sur, la troisième plus grande masse glacière de la planète après l'Antarctique et le Groënland. D'ici, il est invisible mais quand on voit le gros glacier Grey qui n'en est qu'une infime partie... On se sent tout petit!
Une journée sous la flotte et le vent... la vraie tempête patagone! On est trempé jusqu'aux os, que du bonheur!
Enfin, on decouvre la troisiéme formation naturelle et spectaculaire du massif : les Cuernos. Ces montagnes sont bicolores : beige claire pour le granit et gris foncé pour la roche sédimentaire. C'est complétement fous! Et c'est très beau! On s'enfonce dans la vallée del Francès. On est content de dormir au dernier camping de la vallée : y'a que trois tentes, ca fait du bien! On discute avec deux filles qui voudraient tenter l'ascension d'une jolie face, mais le temps ne le permet pas... Nous on boit le panorama depuis le mirador. On a vraiment de la chance d'avoir une belle eclaircie au bon moment...Un cirque montagneux de toute beauté!
On voulait continuer vers une partie plus sauvage du parc que la plupart des touristes ignorent mais la pluie nous suit depuis la veille et on se démotive. Guillaume cherchera le puma jusqu'au bout mais le coquin reste invisible.
Et c'est en ce huitième jour que nous rentrons pour Puerto Natales. Mine de rien on a eu de la chance avec le temps car la semaine qui a suivie n'a été que pluie et nuages. En résumé : paysages de folie à gogo et bonnes marches, c'était jolie ce Parc! Et ce parc est tellement frequente, que c'est difficile de ne pas faire de rencontres...mais toujours sympathiques. Pour nous ce sera trois autres français, deux hollandais, deux chiliens, une suisse et une mexicaine ! Un parc tres cosmopolite !
A tous les gens qui s'arretent pour prendre les auto-stoppeurs
Le Fitz Roy et le Cerro Torre
On comptait faire une grosse montée pour avoir une super vue, mais le chemin se trouve dans une propriété privée...qui veut nous faire payer pour marcher sur leurs terrains. On accepte assez mal de payer pour marcher dans la montagne et par pur orgueuil, on fait demi tour. Du coup on se dirige directement vers le camping qui permet de faire la montée vers le gros caillou. Sur le chemin qui traverse de belles forets de Lenga, on rencontrera plusieurs Pics de Magellan qui nous montrerons leurs belles couleurs noir et rouge. Arrivés au campement, on se rend compte qu'on n'a jamais vu autant de tentes au mètre carré! Mais on fait un peu abstraction de la foule et on fait notre petite vie, c'est à dire faire la popotte au feu de bois alors que faire du feu avec du bois est interdit, casser un arceau de la tente alors que la pluie menace...le quotidien quoi!
montagnes d'ici ne culminent pas a des hauteurs faramineuses mais elles partent presque du niveau de la mer...
On retend le pouce pour retourner a El Calafate. Apres une longue attente, c'est un commercial qui nous emmene sur plus de 200 bornes, pratiquement jusqu'a notre hotel, cooool!
vendredi 4 mars 2011
El Calafate et le Perito Moreno
Toujours en compagnie de Sylvain, qui rogne ses jours de pêche pour voir des bouts de glaces, nous décidons de louer une voiture, car à 3, ça revient moins chers que de prendre le bus...oui, ici le touriste est un pigeon et il faut le saigner à blanc avant de le laisser repartir! Nous partons à 6h du mat' afin d'être les premiers sur le site et de ne pas payer l'entrée du Parc. Mais cette petite astuce, qui fonctionnait encore il y a quelques mois, n'est plus d'actualité : maintenant il y a une barrière qui n'ouvre qu'à 7h, en même temps que le guichet...Tant pis! On arrive tout de même dans les premiers et on profite du vent, de la pluie et du froid matinal qui nous congélent...Pourquoi ne sommes-nous pas restés au chaud dans notre lit me demanderez-vous...Ben parce que y'a ce glacier qui nous fait face. Et c'est énorme...dans tous les sens du terme. Un mur de 50 mètres de haut, 5km de large et 23 km de long. Un tableau incroyable auquel nous faisons face. Mais le plus impressionnant dans cette histoire, c'est que c'est un tableau vivant : ça n'arrête pas de craquer. Parfois c'est à l'interieur et on entend un bruit de tonnerre même quand le ciel est bleu. Et parfois le géant se libère d'un bloc de glace, et là c'est un spectacle innoubliable. Surtout comme ce matin là, où on a eu la chance d'assister à une grosse cassure de glaçons gros comme des immeubles, accompagnée d'eclaboussures dignes d'un tsunami...ok on s'enflamme un peu, mais ça fait vraiment grosse impression!
Bref, alors qu'on pensait y rester une petite heure puis faire une balade, ben on y reste presque toute la journée...des vrais gamins!