Andante

Definition française : Adv. Selon un tempo modéré
Définition espagnole : Adj. Errant

dimanche 20 février 2011

Parc National de Los Alerces

C'est parti pour 3 nuits dans le Parque Nacional de Los Alerces. L'Alerce, c'est un conifère qui peut vivre plus de 3000 ans et atteindre la taille respectable de 60m. Le trajet nous amène d'abord au centre d'accueil où Sylvain doit desaffecter tout son équipement de pêche. En effet une algue venue de l'hemisphère nord est en train d'envahir les rivières de Patagonie et ils rigolent pas avec ça ici! Ensuite on arrive à un petit camping situé au bord du Lago Verde. On trouve un emplacement idéal au bord de l'eau, sous un bosquet d'arrayanes. En plus un groupe d'ouettes pose pour la photo à 15 mètres de la tente!
Comme il est encore tôt, on part visiter le coin en faisant une petite balade sur un sentier d'interprétation qui nous emmène à travers la forêt jusqu'à un Alerce de 300 ans. On n'a pas encore vu cette espèce qui est très rare, même dans le Parc. Grosse impression en arrivant devant l'arbre : le bestiau mesure peut-être 6m de haut !...C'est ridicule! On comprend pourquoi il peut vivre aussi longtemps avant d'atteindre une taille respectable. C'est quand même etonnant qu'un arbre se développant en milieu humide ait une croissance aussi lente... On rentre pour se faire un bon purée-saucisse et on tarde pas à se coucher parce que le vent est glacial!

Le deuxième jour on laisse Sylvain à sa rivière et on part marcher. Balade tranquiloute entre forêt (avec des grannnnds arbres) et rivière (aux eaux turquoiiiiises). On se lasse pas de ces paysages et on avale pas mal de bornes. Du coup on tente le stop pour rentrer au camping. Chance, on n'attend même pas 5 minutes pour se faire embarquer. Sieste pour nous ; pêche, pêche et pêche pour l'autre, on se retrouve le soir pour dîner et cette fois on profite de la soirée : y'a presque pas de vent!

Troisième jour, finit la rigolade et les balades sur du plat, on va grimper un peu dans ces montagnes histoire de voir ce qui nous entoure. On se fait donc une bonne balade avec des pentes bien raidasses qui nous font gagner rapidement du dennivelé. On traverse différents paysages : forêt de Coïhue, forêt de Lenga, rivière et alpage. 1300 mètres plus haut et plus tard, on débouche sur un panorama à couper le souffle. Un 360º fait de montagnes enneigées, de lac et de forêts. Pas un nuage dans le ciel, seulement des condors. C'est pas des blagues, 2 de ces gros piafs viennent nous tourner autours avant de partir voir d'autres montagnes. Pfiouuu, on n'avait pas encore eu ce genre de spectacle au cours de notre voyage...magique. La redescente tape un peu dans les genoux, mais elle est bien plus rapide que la montée! Seule ombre au tableau : On n'a pas vu le puma! Le soir on attend Sylvain jusqu'à 22h : personne ne prend en stop un pêcheur en "waders" dégueulasses! Alors il s'est tapé 10 bornes à pieds en fin de journée! inutile de dire qu'on est tous crevé et qu'on s'endort rapidement!

Ce quatrième jour on se contente d'une baladounette le long de la rivière Arrayanes. Encore des eaux turquoises, c'est lassant...nan j'plaisante, on n'en perd pas une miette et on s'en prend toujours plein les yeux. Quand la magie commence à se dissiper, il suffit de se rappeler où on est et la chance que l'on a d'y être. Ca fait plus de 5 mois que ça fonctionne très bien! L'objectif d'aujourd'hui est d'aller voir un Alerce de 800 ans. Une fois de plus on est désapointé par la taille de l'arbre qui n'est vraiment pas grand. A ce qu'il paraît y'a un arbre de 3600 ans et de 56m de haut mais il faut prendre un bateau pour traverser le lac...c'est pas dans notre budget, tant pis, on se contentera des photos.
On va peut être se faire enguirlander mais on peut pas s'empêcher de noter que Sylvain aura fait un magnifique capot (pour les non pêcheurs, ça veut dire qu'il a pas sorti une truite!). Sur une si belle rivière c'est difficile d'y croire mais bon, y'a les bons pêcheurs et les autres!

Finis pour ce Parc, maintenant soyons un peu fous et partons pour la côte Atlantique voir des manchots!

Parc de los Arrayanes et rio Pichi Leufù

Après avoir recupéré notre pêcheur, nous partons pour Villa La Angostura (avec un petit détour par Bariloche et une première Parrillada (de la bonne barbac' grillée!)). Une première nuit dans une petite auberge sympa (Sylvain connait un habitué des lieux, du coup le proprio nous a offert le p'tit verre de vin qui va bien)(l'Italian Hotel pour ceux que ça interesse), puis nous sommes allés dans un camping au bord du grand lac Nahuel Huapi. On tient pas le Sylvain qui s'essaie à ses premiers lancers de mouche patagons...mais doit pas y avoir de poisson ici...

Ensuite nous partons visiter l'attraction du coin : le Parc de Los Arrayanes. L'arrayane, c'est un petit arbre à l'ecorce couleur canelle qui se détache un peu à la façon d'un platane, du coup ca fait plein de couleurs très jolies. En plus c'est la pleine floraison...c'est encore plus joli avec ces fleurs blanches! Le + de ce parc c'est qu'ici ils sont très grands et forment une forêt monospecifique. Ca nous fait quand même une balade de 24 km allé-retour (ok c'est plat, mais quand même!). On en profite pour admirer deux femelles de pic de Magellan, des fuschias à gogo et une belle forêt.

Allez, on quitte les lieux touristiques pour partir voir une rivière. Après avoir galéré pour faire du stop, nous embarquons dans un bus qui nous emmènera à travers la pampa sur 50 bornes et nous deposera a coté du pont qui enjambe notre fameuse rivière : la Pichi Leufù. Encore un plan foireux d'un pêcheur en manque de poisson me direz-vous? Que nenni! On est tous immédiatement séduit par le lieu : pampa vallonnée, superbe rivière qui serpente dans la vallée et couleur du soir qui parachève un bien beau tableau...et aucun touriste à l'horizon! On marche 10 minutes histoire de s'eloigner de la route (où ne passe pas grand monde) et on pose les tentes au bord de l'eau. Pour le dîner, on commande une truite à notre pêcheur qui ne se fait pas prier pour aller tâter de la totoche patagone. On n'insistera pas sur le fait qu'il pêche sans permis (ok il l'a cherché partout à Villa la Angostura et pas moyen d'en trouver, mais c'est pas une excuse!). En plus il nous ramène une truite qui ne fait pas la maille : elle fait 36 cm et ici on n'a pas le droit de les garder quand elles font plus de 30cm (c'est l'inverse de la France, ils sont fous ces argentins!). M'enfin on oublie bien vite cela en se delectant de cette excellente truite arc-en-ciel cuite au feu de bois, le tout en écoutant le glouglou de la rivière sous la voúte etoilée. C'est le genre de petit moment entre amis qui fait du bien par oú il passe.
Le lendemain Sylvain part embêter les truites de la rivière et nous on va balader dans le coin, parmi les buissons qui piquent, les p'tits oiseaux, les fleurettes et les paysages infinis. La journée passe très (trop?) vite et on se retrouve déjà au soir, devant une truite (fario cette fois, faut varier les plaisirs) qui fait la maille. Nuit magique devant un ciel etoilé de toute beauté. Du genre "Quand on voit cet immensité, on se sent bien peu de chose", " tu vois cette étoile, c'est ton étoile", etc.
Pour la dernière journée nous reprenons le bus qui nous ramène à Bariloche. En regardant rêveusement la pampa qui défile, Guillaume croit apercevoir pendant 2 secondes, un gros animal roux sauter au-dessus d'un buisson puis disparaître. A partir de cet instant il se demandera toute sa vie s'il a vu un puma ou non. Depuis il ne dort plus (à l'heure où nous ecrivons, ça fait deux fois qu'il en rêve...). Nous enchaînons sur un bus pour Esquel, quelques centaines de kilomètres plus au sud (je suis un peu perdu en terme de distance). De là, nous projetons de passer quelques jours dans le Parc de los Alerces.

samedi 12 février 2011

Passage de la frontiere...a la recherche de Sylvain!

Nous sortons du bateau vers 6h du mat' et nous nous rendons immediatement vers Coyhuaique. De là nous retendons le pouce en direction de l'Argentine. Il faut attendre un peu avant que de gentils fonctionnaires nous emmenent jusqu'a la douane. C'est ici que l'aventure commence...Car nous allons attendre pres de 4h que la premiere voiture vienne! Encore heureux que nous sommes abrites dans le poste frontiere oú nous pouvons apprecier un bon petit poëlle, car dehors le vent froid ne cesse de souffler. On sent de plus en plus que nous ne seront pas à Bariloche pour receptionner Sylvain le lendemain matin! On sent bien que nous sommes a la porte de la Patagonie! Enfin un camping-car s'arrête. On reprend espoir : y'a toujours de la place dans un camping car! Une premiere personne en sort, puis une deuxieme, puis une troisieme...la septieme qui sort nous acheve. On lance la discussion et on demande sans trop y croire s'il y a de la place...C'est une grande famille chilienne qui va visiter l'Argentine et l'une des filles a pris des cours de francais a la Fac. Du coup on papotte un peu. Ils nous prennent en pitié ("vous êtes le premier vehicule qui passeen plusieurs heures!") et il decident finalement de se serrer un peu pour nous faire de la place dans leur camping car. Youhou! Et nous voila reparti! La route risque d'être longue...et caillouteuse! Heureusement que Guillaume apercoit des nandous puis des guanacos! Du coup le paysage a premiere vue montone de la pampa se transforme en un paysage fascinant oú des bestioles peuvent se montrer à tout moment... Les parents de cette grande famille sont docteurs (pediatre et gynecologue), du coup c'est une famille aisée, mais très intéressante avec qui nous discutons pendant plusieurs heures. Eh oui plusieurs heures car nous ne roulons vraiment pas vite sur cette piste. Arrivés au croisement ou nous devions les quitter, on se rend compte qu'il n'y a absolument rien hormis du vent, de la poussière et de l'herbe...Un peu délicat de se retrouver seuls au milieu de la pampa et sans vivre de reserve. Du coup on continue un peu avec eux. Au croisement suivant ce sont eux qui decident de continuer dans notre direction car la route est vraiment fatigante pour notre chauffeur qui prefere faire un détour de quelques centaines de km plutôt que de continuer a rouler là dessus. Tant mieux pour nous et nous roulons jusqu'à 19h oú notre gentille famille nous posent au terminal de bus de la ville que nous visions. En plus ils se renseignent pour savoir s'il y a des bus disponible pour remonter a Bariloche. Et coup de bol y'en a un qui part le soir même!

Après 10h de bus de nuit nous arrivons a Esquel ou nous changeons de bus pour continuer jusqu'a Bariloche, où nous arrivons vers midi... Presque en même temps que l'avion de Sylvain! Après quelques echanges de sms nous arrivons a nous mettre d'accord pour ne pas nous rater et nous récuperons notre zgoulite pêcheur a l'aèroport de Bariloche. Pfiou...Dire qu'hier on ètait un gros millier de kilométres plus au sud!

mercredi 9 février 2011

Isla de Chiloe

On quitte Alberto apres une derniere nuit courte... Le vin Chilien est decidemment cruellement bon ! On finira en bus apres une tentative de stop un peu desesperante. On se retrouve en fin de journee a Ancud, deuxieme plus grande ville de l'ile de Chiloe avec 25 000 habitants. On aprecie d'emblee le rythme de vie et l'acceuil des Chilotes ! Petite anecdote : a l'hospedaje "Los Lilas", la señora se mettera en quatre pour nous trouver un hotel dans notre budget... Ca fait plaisir de voir des gens a l'ecoute des voyageurs fatigues. Et l'accueil sera tout aussi chaleureux dans la petite pension familiale ou nous logerons ! Le temps de nous organiser et nous partons le lendemain pour decouvrir une partie du Parc National de Chiloë.

Parque Ahuenco

Nous partons vers 16h. Apres une petite heure de bus nous arrivons a Chepu, qui n'est pas vraiment le village esperé, mais seulement quelques maisons alignees le long de la route...Il pleut et les prix sont prohibitifs. Surtout, qu'il nous faut traverser un fleuve avant de commencer la balade et que seuls les habitants possedant un bateau peuvent le faire. On trouve une petite pension a l'ambiance familiale tres sympa. Du coup on a toute la soiree pour reflechir a ce que nous allons faire le lendemain matin. En attendant on prend le repas avec la famille. Nos hôtes et des cousins a eux, un couples de pêcheurs nous adoptent vite (pas facile de suivre toutes les vannes du cousin blagueur mais c'est rigolo) ! Du coup on a droit a nos petits verres de vin!

On dort dans la tente et le lendemain le temps est loin d'être au beau fixe...encore pas mal d'hésitation mais bon...on est là, la balade qu'on veut faire a vraiment l'air jolie...allez, on se lance!

20 000 pesos la traversée (aller-retour) de 15 minutes ca fait mal au porte feuille, mais maintenant on est libre de balader oú on veut, et on va pas se priver! D'ailleurs apres une heure de marche dans la boue puis sur une belle plage, on perd le chemin et on s'engage dans un sentier excessivement boueux et pluvieux. Apres une heure et demi de pataugeage, on arrive a trouver une petite dame, la vieille chilote qui doit vivre en autonomie depuis quelques dizaines d'années et qui nous dit qu'on s'est planté...faut faire demi-tour! Allez, allez, c'est pas si grave et on a traversé la forêt tempérée humide qui nous plaît decidemment beaucoup. Finalement on arrivera a la réserve privée Ahuenco. Elle est gèrèe par Alberto (un autre!), un biologiste marin a la retraite qui est tombé amoureux du lieux, il ya longtemps, et qui tente de proteger ce petit coin de paradis. Avec lui nous allons observer la petite colonie de manchots de Magellan, différents du manchot de Humboldt qu'on avait déja vu. D'ailleurs on a de la chance, car on peut observer les deux espèces sur le même site! En plus un couple de "Caranca" (ouettes) posent également pour nous. Jolis instants que nous apprécions beaucoup. En plus, le soleil reaparait et promet une journee ensoleilee pour le lendemain, ce qui est agreable apres une semaine de pluie!

En discutant avec Alberto, on se rend compte que le parc national que nous visions est loin et qu'il y a d'autres endroits sympas plus proche. On se couche en espérant que le temps soit au beau fixe pour demain.

Chance! Il fait un grand ciel bleu, mais ces foutus francais n'étant jamais content, ils trouvent a râler contre les taons qui vont nous tenir compagnie toute la journée...On se balade toute la matinée entre forêt humide, plages desertes, dunes immenses et lagunes...Paysages loin de tout ce que nous connaissons. Quelle ambiance avec ces vols de perroquets et les traces de Pudus (le plus petits cervidé du monooonnde!). On revient au camping epuisés par la chaleur humide et les milliards de taons (j'exagère à peine!). On recupére nos affaires, on discute encore avec Alberto ('sont sympa décidément ces Alberto!) puis on prend le chemin du retour. Nous retrouvons notre bâtelier a l'horaire prévue.
On repasse une nuit dans la même famille, en plus ce soir c'est parrilladas maison! Guillaume se pète le bide...le tout accompagé d'encore quelques lichettes de vin...miam!

On descend maintenant dans une petite ville sur la côte est de Chiloë : Dalcahue

Ce petit village est particulièrment agréable, le genre d'endroit oú il est facile de poser ses valises...Mais c'est pas encore le moment pour nous et on projette de visiter l'archipel Mechuque. Mais avant de partir sur l'ile, on se delecte de mariscos (fruits de mer) et de pescados (poissons). On en profite, car ici c'est presque donne et on n'aura pas toujours l'0ccasion de manger des produits aussi frais...
Pas trop touristique, l'île principale de Mechuque est visitable en prenant le navire qui les ravitaille. Embarques entre les cartons de nourritures, on fera la traversee avec les locaux et les manchots. Arrives sur l'ile, on trouvera refuge dans la maison de la señora Orfelina. Tres etrange et agreable de se retrouver dans un petit village avec seulement trois voitures et aucune banque. Les habitants de cette ile sont vraiment tres chaleureux. A peine arrives, la petite dame est prete a nous faire faire le tour de son petit paradis. On la remercie et lui dit qu'on peut le faire seul (on ne va pas lui faire grimper les 200 metres de deniveles, jusqu'au mirador !). La vue est surprenante sur l'archipel et les volcans en second plan. D'ailleurs, on apercoit le volcan Osorno, qu'on n'a pas pu admirer avec Alberto. Retour a la casa pour le repas, a nouveau en famille ! Decidement, ils savent recevoir ces Chilotes ! On retournera le lendemain par le meme moyen de transport, mais cette fois-ci avec beaucoup moins de monde !

Croisiere dans les fjords patagons

Arrives a Dalcahue, on retend le pouce pour continuer notre voyage, direction Queillon, a l'extreme sud de l'ile. C'est une dame (une femme d'affaire dans le bâtiment) qui nous prendra dans son gros 4x4, jusqu'a Castro. Apres une pause fruits de mer, on retend le pouce, et c'est la meme personne qui nous deposera a 50 km de notre destination. Gentille jusqu'au bout, elle demandera aux ouvriers de son chantier de nous conduire jusqu'a Queillon. De la, nous embarquerons pour une traversee des fjords patagons jusqu'a Puerto Chacabuco : une croisiere de 40h ou nous n'aurons rien d'autre a faire qu'essayer de dormir sur des sieges inconfortables, d'admirer les petits villages desservis, les forets vierges et l'ocean... Les vacances quoi! Durant la traversee, on aura le droit de visiter le poste de pilotage! Ils sont vraiment chouettes c'est Chilotes! Ca compense un peu les premiers moments, ou l'on s'est rendu compte que les sieges qui nous avaient ete attribues n'hexistaient pas...Heureusement que certains sieges etaient inoccupes!

La decouverte de la region d'Osorno avec Alberto

Apres un nouveau voyage en stop en compagnie d'un routier (sympa), on arrive a Osorno où on pose nos affaires dans un hôtel. On retrouvera Alberto le soir même. Il se trouve que ce monsieur que nous ne connaissons absolument pas se revele être quelqu'un de tres attachant et interessant. On dîne ensemble (Il nous invitera...) et on decouvre qu'il a deja pose de jours de vacances pour nous faire visiter les milieux naturels de la region...Incroyable pour nous! Il s'etonne même qu'on soit a l'hôtel...le lendemain on partira avec toutes nos affaires pour loger chez lui. Bref on passera deux soirees a refaire le monde et a decouvrir l'histoire du Chili avec deux bonnes bouteilles de vin chilien et des super repas fait maison. On terminera a chaque fois vers 3 heures du mat'..
Dommage que le temps extremement humide, voire pluvieux, vente et froid, ne nous permettent pas d'admirer les paysages parsemés de volcans qui nous entourrent. Mais qu'importe, ces deux jours en compagnie d'Alberto nous raviront et on ne sera pas loin des yeux rouge en lui disant au-revoir. Une rencontre courte mais tres intense qui nous aura particulierement marques...

Merci encore a toi Alberto pour cet accueil, ton hospitalite et ta gentillesse.