Andante

Definition française : Adv. Selon un tempo modéré
Définition espagnole : Adj. Errant

jeudi 30 septembre 2010

Latacunga et lagune de Quilotoa

Chance! A Latacunga ou nous restons pour le we, nous assistons a LA fete annuelle de la ville : La Mama Negra! On n'a pas encore bien compris en quoi elle consiste mais ce qui est sur c'est que les equatoriens ont le sens de la fete et beaucoup d'endurance! Le defile est une succession de corteges composes de danseurs en costumes, d'une fanfare, de porteurs de cochons prets a griller (agrementes de poulets, de cochon d'Inde et de bouteilles d'alcool), de la Mama Negra sur son cheval qui asperge la foule d'alcool, de donneurs d'alcool, de "benisseurs" qui soufflent de l'alcool sur leurs proies, de "sorcieres" qui fouettent les curieux trop pres du cortege, le tout afin de faire une offrande sous forme de grand banquet final. S'en suit un bal qui n'etait toujours pas termine lorsque nous avons quitte la ville le lendemain matin...D'autres touristes nous apprendront que le defile a recommence le lendemain et que certains porteurs de cochons se sont ecroules sous la fatigue (et l'alcool!). Nous, on est alle dans la Sierra, decouvrir un peu ces Andes. Rien que le voyage en bus nous montrant plusieurs volcans enneiges fut un spectacle! Puis c'est le debut de la marche : 4 jours pour relier Zumbahua, Quilotoa (et sa lagune)et Chugchilan.
La premiere journee, nous avons marche sur la route, un peu empoussieres par les camions. En debut d'aprem, nous sommes arrives a la lagune de Quilotoa, une caldeira immense (ancien volcan effondre) nichee au fond du cratere a 3800m d'altitude. Comme d'habitude le temps se gâte rapidement et la pluie arrive vers 14h. Nous profitons de l'hotel communautaire geres par les indiens quechuas. Le lendemain nous faisons le tour du cratere, une bonne journee de marche ponctuee par des points de vue magiques sur les paysages environnants, des volcans (Cotopaxi et les deux Ilinizas) et accessoirement des chiens mechants qui mordillent les chevilles des autres touristes (Heureusement que la prudente Virginie avait ses bâtons de marche pour faire fuir les canides un peu trop entreprenants). Apres la petite pluie quotidienne, nous sommes descendus au fond du cratere pour profiter du second hotel (sans eaux ni electicite et pourtant quel luxe!) communautaire installe au bord du lac. Couche de soleil sublime et aube du meme accabit!
Le lendemain on part en kayak avec le guide/gardien de l'hôtel pour une traversee tres agreable du lac. Ensuite c'est la derniere etape qui nous emmene a Chugchilan, en compagnie d'un couple Ecossais-Neo-Zelandais rencontres en route. 5 minutes apres notre arrivee au village des trombes d'eau s'abattent, ouf! Evidemment c'est jour de fete a Chugchilan! Et nous voila a danser avec les niños et niñas du village, et a essayer de converser avec les habitants completement "borachos" (soûls!). La fete a continue bien apres que nous nous soyons couches...
Le lendemain on est parti en bus (a 3 heures du matin!)pour Latacunga : la boucle est bouclee!

Aujourd'hui on est a Riobamba, un peu plus au sud. Nous avons pu admirer le Chimborazo (plus haut volcan d'Equateur avec ses 6310 m)et d'autres cônes enneiges tous plus beaux les uns que les autres. On espere faire une excursion dans le coin, on n'a pas encore decide, mais ca ne saurait tarder!

dimanche 26 septembre 2010

L'Ecoroute de Bellavista a Nono

Apres nos 11 jours de volontariat, nous repartons libres de toutes contraintes sur l’Ecoroute de Mindo a Quito. Nous nous contentons de la partie Bellavista-Nono…la bagatelle de 30km a pieds en deux jours avec des sacs plus lourds que nous. En fait, c’est notre premiere vraie marche avec toutes nos affaires sur le dos...resultat on va en baver pour le reste du voyage…ca c’est une certitude…c’est la faute a Guillaume. Il lui faut sa trousse de toilette avec son apres-rasage, son deodorant, ses petites lingettes pour être toujours propre…ola la ces hommes rafines…on n’y comprend plus rien! C’est vraie que la pharmacie est un peu lourde, mais elle est indispensable, et de temps en temps on essaie de se faire un peu bobo pour en avoir besoin. Revenons-en a notre surperbe excursion de deux jours. Le premier jour, nous avons fait un peu plus de la moitie du trajet, mais il faut compter 6 km de descente. C’est a partir de Tandayapa, et sur 25 kilometres de montee, que les choses se sont corsees pour notre corps epuise, sous le poids de nos sacs a dos (nous avions prevu le stricte minimum en nourriture et un peu plus en eau, environs 4litres par personne…l’eau potable est dure a trouver sur la route!). Notre marche s’est deroulee sur la route qui serpente le long du cours d’eau d’Alambi, avec en arriere fond de magnifiques vues sur la forêt tropicale primaire. Pour commencer, on surplombe la riviere et a mi-parcours, nous rejoingnons le cours d’eau. D’ailleurs notre premier bivouac s’est fait au bord du cours d’eau, impose par la brume qui commence a venir et les premieres goutes. Nous avons dû nous arrêter a 16h, de toutes facons, nous n’avions plus vraiment envie d’avancer! Le lendemain, les paysages s’ouvrent et nous rappellent nos paysages Alpins…pour ici on parlera de paysages Andins…de larges vallees s’ouvent a nous avec en arriere plans des montagnes…Wouhao, c’est trop beau!!! Et j’avais presque oublie a quoi cela ressemblait. Apres 11 jours dans la forêt nuageuse, ca fait du bien de retrouver des paysages ouverts. Les nuages nous rattrapent plus rapidemment que le premier jour. C’est a 13h, apres le repas, que la pluie nous oblige a quitter notre sieste, entoure de chiens, de poules et de vaches… Nous redescendons rapidement du village d’Alambi, 300 metres plus bas, pour retrouver l’Ecoroute que nous avions quitte esperant trouver des vivres et de l’eau. Les indications que nous avions eues etaient mauvaises. Nous avions comme projet de rejoindre le village d’Alambi (a environ 2700 metres d’altitudes) pour prendre des recharges et continuer jusqu’a la reserve de Yanacocha (aux environs de 3000 metres) pour y observer a nouveaux de superbes oiseaux, comme un colibri a long bec, et de retrouver quelques kilometres plus loin l’Ecoroute… Faute de provisions suffisantes, nous redescendons, sous la pluie (c’est dure de revenir sur nos pas…surtout apres 300 metres de montee pour rien). Mais bon, nous voila de retour sur l’Ecoroute. La balade est moins attrayante, nous marchons sous la pluie, vêtus de nos ponchos et sous le brouillard. Mais nous savons qu’a côte de nous la vue est superbe et surtout on fait rire les quelques rares automobilistes qui nous croisent en claxonnant. Faute d’avoir pu trouver un endroit non-cloture pour poser la tente, nous arrivons un peu fatigues en milieu d’apres-midi a Nono. Nous n’avons pas d’endroit pour dormir (il n’y a pas d’Hôtel ici). Nous demandons alors a un passant ou nous pourrions planter notre tente. Nous trouvons finalement refuge chez un grand proprietaire terrien et fermier. Il nous propose de dormir dans une de ses dependances (maison familiale) et refuse que nous posions la tente alors qu’il dispose de lits confortables non-occupes. Nous acceptons en nous inquietant tout de même pour le prix de l’Hebergement. Lui-même globe troteur dans sa jeunesse, il nous demande de lui donner ce que notre bourse nous permet pour une nuit. Le lendemain, cest retour pour Quito, ou nous faisons une escale, et direction Latacunga pour 4 jours de balade autour du lac Quilotoa…

mercredi 22 septembre 2010

Bellavista

Aujourd’hui c’est notre dernier jour de volontariat à la réserve de Bellavista. Une fois de plus nous avons découvert beaucoup de choses… Guillaume n’a pas lâché ses jumelles et son appareil photos depuis 11 jours… pour dire, il dort même avec, sait-on jamais un puma pourrait passer devant l’habitation (il y en a vraiment dans la réserve!). Comme c’était marqué dans la brochure, la forêt nuageuse est vraiment splendide, un nombre incalculable de plantes, des oiseaux de toutes les couleurs et à l’heure où on écrit on peut observer une bonne dizaine de colibris se nourrissants dans les abreuvoirs…ok, ca ne fait pas très sauvage tout ca… mais on y a quand même passé des heures à les contempler béatement. J’ai même pu en caresser quelques uns…le spectacle est magique, des dizaines de colibris volant autour de sois et même que je n’ai pas eu peur (certains sont tellement petits et volent tellement vite qu’on dirait bourdons)! Ça c’est la partie sympa, mais on a encore fait chauffer nos petites mains sur les machettes, marteaux, bêches… on a encore plus travaillé que dans les autres réserves. On a peint et vernit des pancartes, construit un abris pour un panneau de direction et surtout aidé à refaire un sentier (transports de sacs de pierres pendant plus de 20 minutes sur le dos et dans le sens de la montée, creusage d’une rigole dans la roche, excavation de rochers, élargissement du sentier...la liste serait bien trop longue et vous ne nous croiriez pas !) et enfin la traduction du site WEB en Français (vous pourrez peut être prochainement admirer notre prose ! http://www.bellavistacloudforest.com/Frances/index.php).

Chaque matin et chaque soir, c’est 20 minutes de marche dans la forêt pour rejoindre notre modeste habitation (c’est Bodino – un refuge de la Sainte Victoire, pour les incultes - en trois fois plus grand, avec WC et douches !). On été logé dans la Station de Recherche située en plein milieu de la forêt.

Le contact avec les employés de la réserve (principalement des guides) a mis plus de temps à se mettre en place, en comparaison avec les autres réserves où nous avions déjà fait du volontariat. Malgré quelques doutes quant à l’envie de rester ici pendant les 15 jours prévus (trop de travail et peu de temps libre à mon gout…c’est Virginie qui parle)( Virginie a un peu de mal avec les emplois du temps qui changent toutes les 10 minutes, étonnant non ?…là c’est Gut qui parle). L’un des autres points positifs a été la bouffe. Notre chef cuistot est une encyclopédie culinaire…et connait plus de plats français que nous…nous avons passé pas mal de temps à échanger nos recettes…et surtout nous avons pu gouter à sa cuisine durant une grande partie du séjour…il y a un nombre de soupes incroyable et le pire c’est qu’elles sont toutes bonnes ! D’ailleurs, je vais l’aider à préparer une ratatouille à la française…j’ai peur que tout le monde me fasse la tête ce soir…y aura pas de viande au repas !

Lâchement abandonné par sa compagne, Guillaume prend donc le relais pour la partie naturaliste…Ben oui, on est quand même dans un paradis ornithologique, botanique, entomo, etc. Nous avons donc eu le grand plaisir de nous extasier devant quelques merveilles locales telles que (Je mets les noms anglais et scientifiques) le Plate-Billed Mountain Toucan (Andigena Laminirostris), Toucan Barbet (Semnornis ramphastinus), Masked Trogon (Trogon personnatus), Golden-Headed Quetzal (Pharomachrus auriceps … lui on lui a courru apres pendant un bon moment, mais ca valait le coup !), Ocellated Tapaculo (Acropterix orthonyx), Giant Antpittas (Grallaria gigantea) et le fameux Coq de Roche (Rupicola peruviana). Pour ce dernier on s’est payé le luxe d’une visite sur un lek, une zone où plein de males viennent parader, tous les matins. On s’est donc levés à 4h du mat’ et vers 5h20 on a commencé la marche dans la forêt, accompagnés de notre guide. Apres 40 minutes, on se pose sur un banc de terre creusé le long du sentier et quelques minutes plus tard (et quelques cris bizarres d’engoulevents à queue en lyre) les premiers mâle de coq de roche arrivent en poussant des cris incroyables. Très vite entre 15 et 20 individus font retentir un boucan pas croyable tout autour de nous. Il fait encore nuit et on perçoit juste les oiseaux qui volent ca et là dans les branches. C’est une véritable ménagerie qui nous environne, des cris proches du canard, du singe et autres bestioles improbables…A vous donner des frissons de plaisirs ! Petit à petit la lumière pointe et les oiseaux prennent enfin forme et couleurs…et quelles couleurs ! Un rouge pétant avec du blanc et du noir sur les ailes…splendides ! On peut aussi admirer leurs danses, tout en hochement de tête, en ouverture et fermeture saccadé des ailes…Quand on pense qu’ils font ca tous les matins alors que la plupart du temps aucune femelle n’est présente sur les lieux…faut avoir le moral! Le spectacle dure environ deux heures puis les oiseaux s’en vont petit a petit et nous faisons de même pour rentrer et dévorer un bon petit déjeuner ! N'oublions pas la specialite locale : les colibris! 12 especes recensees au cours de notre sejour avec des queues de toutes les formes, des becs plus ou moins longs et plus ou moins courbes...Et puis les orchidees, qu'on a mis du temps a trouvers mais petit a petit elles se sont devoilees sous leurs plus beaux atours...comme a Jardiland mais pour de vrai! Maxillaria, Odontoglossum, Epidendrum...la claaaasse!

Pour les photos voir l’album de Bellavista !

(Virginie reprend la main, sinon j'y passerai la nuit) Finalement, nous y avons passé 11 jours, et nous partons demain pour une balade de trois jours sur l’ancienne route menant de Mindo à Quito. Cette route borde la réserve de Bellavista et remonte la rivière Alambi. Quelques villages sont situés le long de cette route et plusieurs réserves naturelles se sont développées dans cette vallée. Pour la beauté du lieu et pour l’incroyable biodiversité que regroupe cette vallée, cette route a fait l’objet d’un projet de préservation et d’écotourisme. Nous voyons cette vallée tous les jours depuis la route qui mène à notre habitation, et nous ne rêvons que d’une seule chose, partir à sa découverte… Vivement demain !!!

samedi 11 septembre 2010

ISLA CORAZON et MINDO

Apres El Pital, nous avons effectue une deuxieme semaine de volontariat, parmi une petite communaute de pêcheurs situee dans l'estuaire du rio Chone. La problematique locale etait la deforestation de la mangrove, pour le developpement de l'aquaculture de la crevettes...Hummmm c'est bon la crevette, mais pêchee artisanalement c'est encore meilleure, d'autant plus si c'est Virginie et Guilaume qui levent les filets. Bref, la communaute c'est constituee en association pour proteger la mangrove et developper un ecotourime responsable.
Mais pourquoi proteger la mangrove, Guillaume ?
-"Parce que c'est un ecosysteme complexe qui capte notamment les sediments, evite le comblement de l'estuaire et la disparition des poissons et des crevettes!
Ainsi y'a 30 ans on trouvait des dauphins et des crocodiles avant le comblement, plus maintenant...

Du coup on a pu visiter la mangrove en barque, observer une tres grande colonie de fregates, des herons et des limicoles de partout (les photos arrivent) et bien d'autres...

Et quoi d'autre Virginie?
"- Guillaume oublie de parler du travail, parce que c'est dure de balayer la mangrove (maman tu aurais adoree...je me repete), d'aider a refaire une toiture en palme, de balayer les murs d'une ecole... mais dans tout ca y a eu aussi le bal de la communaute, une partie de foot avec les enfants, des platrees de riz gagantuesques, du poisson frais du matin, une sortie de pêche artisanale a 6 heure du matin, et surtout des gens encore une fois tres attachants, avec qui on a beaucoup echange. Pour finir sur nos actions en tant que volontaires, on avait pour mission d'apprendre l'anglais aux guides de la communaute, l'utilisation de l'ordinateur (c'est pas du tout eux qui ont fait le site Internet)... tout ca en 6 jours et avec des novices... missions impossibles : y a pas quelqu'un qui veut prendre la releve...les gens la-bas vous attendent. On a finalement trouve un compromis : la realisation d'une plaquette de description des especes d'oiseaux les plus communes (avec les photos de Guillaume) en plusieurs langues, et des traductions de divers documents en Francais ainsi que la reorganisation d'une exposition presentant le site, le projet d'ecotourisme de la communaute et la menace sur la mangrove en anglais et en francais.... Voili voila, je crois que vous savez beaucoup sur nous.

Et que faisons-nous maintenant Guillaume ?
"- On boit un gin Tonic (on est large niveau budget pour l'instant!) et on a quitte la cote Pacifique pour revenir dans les terres et plus precisement dans la foret de brouillard qui abrite pleiiiiiiiin d'oiseaux de toutes les couleurs! Nous sommes donc a Mindo depuis deux jours ou on joue un peu les touristes et on essaie vaguement de farnienter malgre les deux grosses rando qu'on vient de se taper...Mais parmi les fougeres arborescentes, une vegetation exuberante, des cascades, un coq de roche, un trogon, au moins quatre especes de Toucan et des petits trucs indescriptibles tant ils sont barioles.

On part demain pour Bellavista (cf le post concernant cette reserve) pour encore du volontariat (environ 2 semaines).

A bientot les gens!

Nous!

vendredi 10 septembre 2010

A propos des commentaires sur le blog

On vient de se rendre compte qu'apparemment il faut avoir un compte gmail pour pouvoir laisser des commentaires sur le blog. On voulait pas faire de pub a la multinationale Google mais c'est un peu tard maintenant, alors si vous voulez nous dire des p'tits trucs sympa sur le blog on vous laisse creer votre adresse (ca prend 2 minutes) sinon on lit nos mails quand meme!

Merki!

nous

jeudi 2 septembre 2010

Une petite semaine de benevolat a El Pital

Nous voila de retour de 6 jours passes a donner un coup de main a une petite comunaute perdue a l'entree de la foret humide de la cote Pacifique. On a loge dans une petite construction traditionelle en torchis et bambous. C'est Carlos notre guide pour ce sejour de volontariat qui nous a accueilit chez lui dans sa famille et fait decouvrir ce petit coin de paradis. Notre travail a consiste succesivement a defricher un chemin a la machette, construire un hauvent en palme et troncs d'arbres, vernir un mirador et nettoyer un sentier...du vrai boulot bien crevant! Heureusement le repas prepare par Maria, la femme de Carlos, nous requinque bien vite. Faut dire qu'avec nos platrees de riz quotidiennes (matin, midi et soir) agrementees de viande ou de poisson en sauce le tout etait vachement bon!
Au milieu de notre sejour nous avons fait une excursion dans la foret avec tente ce qui nous a permis d'entendre et voir des singes hurleurs et plein de piafs incroyables (cf photos)

Les gens etaient adorables et notre sejour nous a finalement paru bien court, d'autant qu'il y a beaucoup a faire la bas...

On essaiera de completer ce post plus tard...trop de choses a raconter!

Maintenant on s'apprete a partir pour l'Isla Corazon ( http://www.islacorazon.ec/ ), dans un estuaire pour continuer la visite tout en faisant profiter les assoc' de notre main d'oeuvre bon marche...

A bientót

A l'attention des celibataires, des couples en mal de seduction et un nouveau challenge pour Vincent !

Si ca marche pour le fous a pattes bleues, ca marchera pour vous !

1. la parade debute par une danse de seduction executee par le male. Les pattes bleues semblent etre un ornement indispensable, ainsi que les palmes. Il s'agit de se positionner face a votre belle les jambes legerement flechies et de lever alternativement les pattes l'une apres l'autre de facon a montrer vos semelles a votre douce (attention, evitez absolument le ridicule, toute la difficulte est la !).

2. la serenade : maintenant que vous avez attire l'attention de l'etre aime, continuez la danse tout en emettant un chuintement siffle qui devrait appaiser votre partenaire. Si elle rentre sa tete dans sa poitrine, c'est gagne : elle est rassuree a vos cotes.

3. l'ultime etape consiste a brandir fierement vos attributs virils, tout en continuant la danse (en tout cas les fous a pattes bleues levent leur queue et ca marche !).

4. Normalement c'est dans la poche.

Il devait y avoir un peu trop de Rhum dans la Piñacolada sur la plage.