Andante

Definition française : Adv. Selon un tempo modéré
Définition espagnole : Adj. Errant

jeudi 2 juin 2011

Bilan Chili

Virginie a aimé

-Retrouver Sandrine et Mathieu pour le 31 décembre à San Pedro de Atacama
-Les empanadas aux fruits de mers à Punta de Choros, et de manière générale les plats à base de poissons et fruits de mer
-L'accueil vraiment chaleureux des Chilotes : le camping à la ferme et la chambre d'hôtes prennent tous leurs sens sur Chiloé!
-Le début d'une aventure en stop qui nous réservera de bien bonnes surprises, et notamment notre séjour chez Alberto, à Osorno!
-Porvenir et la gentillesse de ses habitants. Dommage qu'on n'ai pas eu plus de temps à consacrer à ce petit village de pêcheurs.
-Se faire accompagner par des dauphins dans le port de Porvenir.
-La vue imprenable sur le Glacier Grey, dans le Parc de Torres del Paine.
-La croisière au milieu des fjords patagons, de Queillon à Puerto Chacabuco.

Gut a aimé

-Les 40km de descente juste après la frontière!
-le premier Nandou!
-Flotter comme Obléix dans la mer Morte, dans une lagune sursalée.
-La mixité ethnique.
-L'aventure en stop.
-L'ambiance "vacance" à Punta de Choros.
-Les arbres du Parc de la Laguna Laja, les Araucarias de Huerquehue, et de manière générale les forêts chiliennes préservées!
-Les 3 journées passées en compagnie d'Alberto, inoubliables.
-La réserve d'Ahuenco, à Chiloé.
-La ville de Dalcahue et Mechuque.
-La "croisière" au sud de Chiloé : premiers albatros, des îles vierges...
-Les grafitis de Santiagos
-L'esthétique de Valparaiso.
-La variété des paysage à Torres del Paine.
-La première vision du Détroit de Magellan
-Porvenir et sa casuela de Marisco...
-Les lumières de la Terre de feu après l'orage...

Virginie n'a pas aimé

-La descente de la mort vers San Pedro de Atacama (+de 2000m de descente sur 30 km, chargés comme des mules, le Ventoux à coté c'est de la rigolade!)
-Se séparer de nos vélo !
-Les milliers de taons autour du volcan Antuco...et les gros taons noirs à Chiloé!
-Perdre ou se faire voler le petit porte-monnaie à La Serena.
-Les trombes d'eau au Parc Huerquehue.
-Ne pas avoir fait l'ascension d'un volcan! On y retournera à la bonne saison et avec un budget un peu plus approprié!
-Le compléto italiano (les trois sauces mayo, ketchup, avocat avec son pain à hot-dog...boaf!)
-Attendre 3 heures, une voiture à la frontière avec l'Argentine !

Gut n'a pas aimé

-Le prix des transports et la baisse vertigineuse de notre pouvoir d'achat!
-Le mauvais temps vers Osorno.
-La malbouffe très populaire...le fameux compléto italiano.
-L'impression de revenir en Europe.
-Le vent et les taons à la Laguna Laja.
-Perdre mon chapeau...
-Passer une soirée sous la pluie à cuire des pattes au réchaud à bois!
-Ne pas avoir vu le puma...
-L’échec du stop à Porvenir (d'autant qu'on apprendra plus tard que ça nous aurait permis de voir une petite colonie de manchots royaux!)

Bilan Bolivie

Virginie a aimé

-L'accueil et la gentillesse des gens autour du Lac Titicaca.
-Visiter les villages peu touristiques et l'intérêt des gens pour notre visite, parmi les meilleurs échanges de notre voyage!
-La descente pour les quartiers bas de La Paz par la voie rapide, avec une vue incroyable sur la ville.
-Retrouver Sandrine et Mathieu à La Paz et se faire tous les meilleurs restaurants de la capitale (dont une fondue savoyarde délicieuse!).
-Après avoir fait le tour des magasins de La Paz, trouver un petit monsieur qui nous confectionnera nos sacoches de vélo sur mesure!
-Nos premiers coups de pédale sur le Salar d'Uyuni, et nos premiers pas sur un volcan : le Tunupa.
-Les avantages du "perdage" : se retrouver au milieux de nul part avec des paysages de volcans et dans une chambre de sel, trop la classe!
-Passer la veille de Noël sur l'île Incahuasi, au milieu du Salar...
-Arriver la semaine de la compétition sportive de la région du salar, et se faire héberger par une petite dame à défaut de place dans les hôtels.
-Jouer aux dés pendant des heures avec les gamins du village.
-Le bon fromage de la "fromagerie suisse" ...eh oui, ici, en Bolivie!

Gut a aimé

-La descente sur La Paz bas par la voie rapide.
-Les restos avec Sandrine et Mathieu.
-Mon chapeau fait sur mesure.
-Le marché de Noël que pour les enfants à Oruro.
-La vision fugitive (depuis le bus) d'un cratère de météorite.
-Les vigognes de l'Altiplano
-Les couleurs du Tunupa.
-Rouler sur nos reflets sur le Salar.
-Me trouver face à mon premier cactus géant.
-L'arrivée à notre village sauveur après s'être perdu dans le Salar.
-Les curieuses formations de la Cuevas des galaxias.
-La découverte de ma première flèche taillée.
-Les lagunes du Lipez
-Faire un affût au chat des Andes près de la Laguna Colorada , dans le vent et la froidure (et qu'importe si j'ai rien vu!)
-Justifier l'achat de VTT par la belle descente juste après la frontière!

Virginie n'a pas aimé

-La descente infernale en VTT vers San Pedro de Atacama, chargée comme une mule!
-Les "c'est tout proche" et "c'est tout plat" des villageois autour du Titicaca!
-Se faire courser par des chiens en vélo, alors qu'on entame une montée de 3 heures et que la route est caffi de chiens attendant un peu de distraction!
-Me faire éclater la pédale par un garagiste, et qui me demandera une somme gastronomique pour la soit-disante réparation !
-Arriver les premiers jours de la saison des pluies sur le Salar (décidément on doit le faire exprès!)
-Se perdre sur le Salar...En tout cas le sel et la boue ça décape, mon sac à dos s'en souvient encore!
- Passer noël éloigné de la famille !
-Bloquer mon guidon de vélo sur les routes boliviennes.
-Les vagues de terre sur les pistes boliviennes : la Bolivie à vélo, c'est un challenge!
-Trouver portes closes dans les restos et les auberges en raison de la compétition sportive...et manger des crackers et du thon pendant 2 jours...

Gut n'a pas aimé

-L'ambiance morne de nombreux villages boliviens
-L'absence de l'ambiance de "Noël"
-Crever dans le Salar après avoir pousser le vélo pendant 2 heures sur des croutes de sel grosses comme des trottoirs...
-Les routes bosselées et sableuses...cauchemar du cylciste!
-Devoir passer par une agence pour faire le Lipez (et la complexe organisation que ça engendre).
-La crise du gasoil (à un jour près, on payait 20% moins cher!)
-Ne pas pouvoir faire le Licancabur.
-Voir la Laguna Verde disparaître...Y'en n'a plus que pour quelques années

Bilan Pérou

Virginie a aimé
-La découverte des civilisations Chachapoyas dans la forêt et les lucioles la nuit
-Regarder de bons vieux clips des années 80 pendant plusieurs heures en attendant que le gérant de l'hôtel finisse de faire la fête au village.
-Rencontrer par hasard à Cajamarca et pour la deuxième fois, Sandrine, Mathieu et Fabrice, qui deviendront nos potes de voyage!
-Passer notre premier col à 5000m sans difficulté et respirer l'air frais de la Cordillera Blanca!
-Organiser un trek de 10 jours pour 5 personnes avec mules et muletier dans la Cordillera blanca ! Quelle aventure !
-Réussir le défi solo du trek Choquequirao-Machu Pichu
-Passer une semaine intense mais riche d'enseignement et de rencontre avec les enfants de l'association Aldea Yanapai
-Après une remontée fulgurante sur le sentier qui mène au Machu Pichu, arriver les premiers sur le site et découvrir le site peu à peu, sous la brume qui se dissipe...
-Nos premiers coups de pédales sur les rives du Lac Titicaca : la vraie aventure commence!
-Les délicieux poissons et soupes de crabe de Paracas, ses délicieuses dunes de sable survolées de milliers d'oiseaux marins : l'un des plus beaux spectacles animalier du voyage, après le jaguar bien-sure !
- la dernière soirée péruvienne, à boire des coups et à refaire le monde avec les instituteurs du village !

Gut a aimé

-Se retrouver à 7 adultes dans le taxi (+ 1 bébé + 1 enfant et 1 poule dans le coffre)
-Les liqueurs artisanales de Chachapoya
-Notre première rencontre avec Sandrine et Mathieu...le début d'une longue série!
-Les sites Chachapoyas visités lors de notre excursion de 4 jours.
-La forte impression devant les premières momies qu'on a pu voir (musée de Leymebamba)
-Le trajet en bus spectaculaire de Leymebamba à Cajamarca.
-Les milliers d'oiseaux aux îles Ballestas.
-Le tableau vivant de Paracas (pêcherie, lumières, faune...)
-Marcher en altitude et tenir cet essouflement...
-Découvrir les écosystèmes variés de la Cordillère Blanche
-Voir une vache au sommet du Mt Blanc...
-Voir l'altimètre indiquer "5000m".
-La vallée d'Eden, et en règle générale, les immenses vallées de cette Cordillère Blanche
-Le vol du condor...
-Admirer Ilicéo (notre muletier) marcher avec ses sandales (dans les pierriers, les torrents, la neige, etc.)
-La parfaite architecture Inca, son esthétique et les questions que ça suscite
-Les pierres de Saqusahuaman
-Nos premiers pas sur le Choquequirao.
-Les buissons de sensitives!
-Le foisonnement d'orchidée dans le trek Choquequirao à Machu-Pichu.
-La magie du Machu Pichu (qu'on ne pensait pas trouver mais que les circonstances ont fait qu'elle était bien là)
-Le maté de coca.
-La montée sur l'Altiplano depuis Cusco vers Puno.
-L'idée complètement folle de continuer le voyage en vélo!
-Manger dans les marchés populaires ou lors de fêtes : Pisac, Aguas Caliente, Cusco, Puno
-Je suis TONTON!!!
-La route fraîchement asphaltée sur la rive nord du Titicaca.
-Le voyage "à vélo".
-Notre dernière soirée péruvienne, pleine de bière et d'enseignant affables...jusqu'à 3 heures du mat'!
-Le passage de frontière "cool" entre le Préou et la Bolivie.

Virginie n'a pas aimé

-Avoir des ampoules aux fesses après plus de 24 h de transports chaotiques entre les deux frontières Equateur/Pérou.
-4 heures de mules têtues sur des chemins escarpés de montagne (surtout voir les bêtes épuisées).
-Se faire avoir comme des bleus par l'agence de voyage à Chachapoya : toujours faire figurer sur le contrat le moindre détail, même les accords verbaux!
-Arriver à Huaraz au début de la saison des pluies : les premières trombes d'eau nous souhaitent la bienvenue!
-Terminer le trek Choquequirao-Machu Pichu en traînant la patte et bourrée d'anti-inflammatoires : les sentiers étaient faits pour des mules et et pas pour mes petits genoux!
- Recevoir en cadeau de bienvenu, dans le bus entre Leymebamba-Cajamarca, un sac à vomir ! Finalement tout c'est bien passé, malgré les nombreux précipices et virages sinueux.
- Perdre la pédale de mon vélo, après 24 heures d'utilisation : le début d'une longue série !
- Le poids du sac à dos sur le dos et les fesses en vélo; en contre partie c'est utile en cas de problèmes intestinaux !

Gut n'a pas aimé

-La 1ère journée (épuisante) de transport au Pérou
-La visite organisée et groupée à Cumbe Mayo
-Les Banos de l'Inca
-Les eucalyptus et les pins omniprésents (c'est pas naturel!)
-Le retour du grand trek dans la Cordillère Blanche : perte des bâtons de marche, attendre 1 heure et demi par fierté pour ne pas payer trop cher...dur retour à la civilisation
-L'abondance de touristes à Cusco, et l'ambiance qui en découle
-Sur le moment : presque toutes les montées du Trek "Choquequirao-Machu Pichu"!
-Etre dépourvu face aux gamins de l'association Aldea Yanapai.
-La sensation d'être une vache à lait à chaque fois qu'on était dans un lieux touristique.
-Le "maloku" du vélo!
-Les chiens qui essaient de manger les mollets des cylcistes!
-Les montées interminables en vélo!

mercredi 18 mai 2011

Iquitos puis Lima

On ne restera pas très longtemps dans cette grande ville amazonienne. On retrouve vite l'ambiance péruvienne avec le bruit des klaxonnes.
On visite les divers marchés artisanaux (Virginie fera le plein de cadeaux), on fait la visite d'un centre de réhabilitation du manati, le lamantin de l'Amazone et on se balade dans le centre ville.

Le lendemain de notre arrivée à Iquitos, on prend l'avion pour la capitale péruvienne...en disant adieu à la belle Amazone.

Lima nous surprend agréablement : le centre ville est très joli, surtout la Plaza de Armas. On fait encore une fois le tour des marchés artisanaux, on s'est privé pendant des mois alors là on fait le plein de cadeaux et de souvenirs!

Le dernier jour, on se fait un dernier bon resto, Ceviche et Chupe de pescado...délicieux!
Et puis bon, c'est l'heure de repartir sur un autre continent, plus vieux, lointain mais familier ; ça fait tout chose lors du décollage.

On quitte l'Amérique...C'est la fin de notre aventure...Et le début d'une nouvelle page !

Remontée de l'Amazone (3)

Nous voici de nouveau sur le fleuve, en route pour notre dernière étape : Iquitos.
Comme nous sommes désormais au Pérou, les bateaux sont différents, un peu plus rustiques, plus lents, mais guère moins commodes. Cette fois, nous avons plus de place pour nous étaler dans nos hamacs. On se rend compte petit à petit qu'il y a pas mal de touristes à bord (3 anglaises, 3 américains et 1 autre français). Probablement parce que ça fait une semaine qu'aucun bateau n'était parti de la triple frontière.

L'ambiance est encore une fois différente et encore une fois sympathique. On a passé pas mal de temps sur ces 3 jours à parler avec nos voisins de hamacs.

Ici le fleuve est presque occupé en permanence par de petites fermes et des petits villages, du coup il n'y a pas énormément de berges vraiment sauvages. Mais l'observation des multiples activités qui se déploient dès qu'on arrive à un port est toujours un vrai spectacle : chargement et déchargement de produits divers et variés, descente et remontées de nouveaux passagers, vendeurs en tout genres, etc.
Du coup on s'est retrouvé avec une dizaine de cochons et deux vaches sur le pont avant, je vous explique pas l'odeur au 3ème jour!

En tous cas tous s'est une nouvelle fois bien déroulé et nous sommes arrivés à Iquitos en temps et en heure prévue.

vendredi 6 mai 2011

Petite excursion en Amazonie

Quand nous sommes arrivés à Tabatinga, nous avons appris que le prochain bateau ne partait que trois jours plus tard. Pour tuer le temps et parce que ce serait notre seule opportunité de voir la forêt de plus près, nous nous sommes embarqués dans une petite "excursion" d'une journée et demi.

Nous voila donc partis avec notre guide en direction d'une petit complexe touristique où nous observons les Victoria Regia, fameux nénuphars amazoniens qui peuvent faire plus d'1 mètre de diamètre. Mais nous, on s’émerveille plus devant une petite rainette mimétique et un phasme volant, à la grande surprise de notre guide! Le proprio est très fier de nous montrer ses aras domestiques qui, il faut bien le dire, sont magnifiques. Mais là encore, on les trouvait infiniment plus beaux dans le ciel que perchés sur une épaule...

Le deuxième arrêt se fait dans un petit village où tous les gamins et quelques adultes se pressent vers nous avec un animal sauvage de compagnie dans les mains. Alors voila ils sont là, et nous, notre but est de s'écrier "O mon Dieu que c'est magnifique ce petit perroquet, et qu'il est terrible cet anaconda"...Bref c'est pas du tout notre truc et on a qu'une hâte, c'est de repartir sur le canoë (même si Guillaume craque devant le jeune ocelot tenu en laisse). Le pire c'est que cette petite communauté n'est même pas payée par l'agence qui nous organise le tour. Ça veut dire qu'il faut leur offrir des bonbons et une "petite pièce". On ne manquera pas dans toucher deux mots à notre guide...On part écoeurés, l'un des moments les plus désagréables du voyage. Décidément ce genre de tourisme ne nous convient pas du tout.
Il nous faudra un joli toucan et plusieurs paresseux pour que notre humeur s'améliore.

Heureusement à partir de là, cette excursion devient beaucoup plus sympa. On entre vraiment dans la forêt inondée et on s'éloigne enfin des plantations de bananes et de manioc qui parsèment les rives. Le soir on installera nos hamacs dans une petite communauté qui vit de la pêche et du tourisme. On part voir les dauphins (roses et gris) au soleil couchant, puis après le repas on va chercher les caïmans à la lampe. Notre guide attrape deux petits individus qu'on peut admirer de près, sympa.

La nuit Guillaume s'extasie devant une rainette plus grosse que nos grenouilles vertes et devant une tarentule qui se balade sur les murs de notre cabane. Le lendemain matin on réveille notre guide à 5 heure et demi comme prévu, mais il nous fait gentiment remarquer qu'il est une heure de moins avec le décalage horaire entre le Brésil et le Pérou (effectivement on est du coté péruvien de l'Amazone...). On retourne se coucher pour une heure de sommeil en plus.
Au petit matin, à l'heure prévue, on va pêcher le piranha. C'est une pêche légèrement moins subtile que la pêche à la mouche : une grosse branche avec un gros fil et un gros hameçon, du poisson frais pour appâter et plein de bruits dans l'eau avec la "canne" pour attirer le poisson. Virginie en sort un, Guillaume fait bredouille. Du coup au petit déj' on se fait une friture de piranhas!
L'activité suivante sera une balade en barque, sans moteur. On peut enfin profiter de l'ambiance de la forêt...la meilleur partie de cette excursion!
Enfin on revient vers la ville, notre guide en profite pour élaguer un peu le chemin. Pas de chance pour nous, il tape dans un nid de guêpes et voila les occupantes bien nerveuses prêtes à en découdre avec nous. On s'en sortira sans piqûres, mais on s'est bien fait peur (d'autant que notre guide avait bien pris soin de nous dire qu'avec deux piqûres on a de la fièvre!)...

Et nous revoilà à Tabatinga, prêts a reprendre le bateau pour notre dernière étape : Iquitos!

Remontée de l'Amazone (2)

Deuxième partie : de Manaus à Tabatinga (triple frontière Brésil/Colombie/Pérou)

Avant de repartir sur les méandres de l'Amazone, on passera deux jours à Manaus, une ville de plus d'1,7 millions d'habitants. Le retour à la ville est un peu brutal, après 5 jours sur un bateau ! Mais, on retrouve vite nos petits plaisirs : le coco gelado (eau de coco dans sa noix), les marchés artisanaux pour Virginie et d'autres activités culturelles, tel que le petit musée ethnologique situé derrière l'opéra, le parc municipal du Mindu...

Le jour du départ arrive vite et on est bien heureux de savoir qu'on va enfin pouvoir utiliser nos hamacs achetés à Bélem ! Comme on nous l'a conseillé, on arrivera 5 heures avant le départ de notre bateau pour s'assurer les meilleurs places en hamac (éviter d'être proche des toilettes, de la sono ou encore des zones de circulation). Effectivement, on a l’embarra du choix. Par contre, notre emplacement stratégique et le fait que l'on soit les premiers sur le bateau, n'empêchera pas les gens de s’empiler les uns sur les autres. Guillaume passera la première nuit avec mes pieds dans sa figure et le cul d'un mec au-dessus de ses pieds : autrement dire on est serré comme des sardines ! Peu importe, on s'adapte bien à nos hamacs et nos nuits relativement courtes sont très vites récupérées avec les siestes de l'après-midi.

Sur ce deuxième parcours, on se retrouve les seuls touristes à bord du bateau et l'ambiance est très différente. Tout d'abord, on découvre que l'alcool est interdit à bord...on trouve aussi que les gens sont beaucoup plus discrets, mais pas la musique par contre ! Le choc de culture : un mélange de Péruviens, Colombiens et Brésiliens composent le bateau. En plus, de la barrière de la langue, les comportements sont vraiment différents. Les péruviens nous on paru beaucoup plus discrets que les Brésiliens! Bref, on confirme que l'ambiance sur le bateau est le fait des personnes qui le composent...et peut être aussi un peu de l'alcool !

Toutefois, l'ambiance Amazonienne nous encore passionnée durant ces 6 journées passées à bord du bateau, Guillaume a profité d'un peu plus de tranquillité pour remplir son carnet de dessins et le terme de "voyage andante" a pris toute sa signification pour Virginie !